Les établissements ont complètement perdu le caractère sacré qu’ils avaient au sein de la République. Des incendies dans des maternelles aux occupations d’universités par des islamistes, tous les nivaux sont visés. Alors que la semaine dernière, des tirs de mortiers avaient été tirés contre le lycée Marcel Sembat à Vénissieux, dans la proche banlieue lyonnaise, c’est le lycée Auguste et Louis Lumière qui a été la cible de tirs de mortiers d’artifice jeudi 10 octobre. Cette fois-ci, un professeur a été blessé.
Une récurrence qui n’amène aucun changement au sein de l’Éducation nationale
Selon une information de nos confrères de Lyon Mag, confirmée depuis par la préfecture, le lycée Auguste et Louis Lumière a été visé par des tirs de mortiers d’artifice jeudi 10 octobre avant 8h du matin. Une dizaine d’individus s’étaient réunies devant l’école et ont également incendié les poubelles de l’établissement. La préfecture de Lyon a précisé, dans un communiqué, que «la préfète, Fabienne Buccio, et le recteur Olivier Dugrip, en lien avec les chefs d’établissement, suivent avec une grande attention les incidents survenus ce matin (jeudi 10 octobre, NDLR)». Ils «condamnent fermement ces actes et apportent leur soutien aux personnels et élèves».
Des enseignants se demandent s’il faudra un mort pour que l’État prenne ses responsabilités
Alexandre Portier, ministre délégué à la Réussite scolaire, a annoncé sur le réseau social X, qu’un enseignant avait été blessé. Il a d’ailleurs tenu à dénoncer «de nouvelles violences inacceptables». Il a poursuivi en disant : «J’apporte tout mon soutien à cet enseignant, aux équipes et aux élèves. Nous devons tous faire bloc derrière notre école, pour nos agents, mais aussi pour tous les élèves de France». L’exploitation des images de vidéosurveillance a permis de déterminer qu’une quinzaine d’individus ont été identifiés comme étant à l’origine de cette attaque. Néanmoins, au moment où nous écrivons ces lignes, aucune interpellation n’a été faite.
Combien de professeurs approuvent-ils le tir de mortier, comme tant d’autres approuvent le suppositoire géant qui a filé une baffe à la prof qui lui demandait d’enlever son déguisement ? N’oublions pas le chanteur communiste : « leurs fils ils seront flics ou fonctionnaires de quoi attendre sans s’en faire que l’heure de la retraite sonne ». Personne ne portera plainte : faut pas faire de vagues, On décapite les plus courageux les autres s’en foutent en attendant la fin du mois et les vacances, on va dépasser le Chili vers le bas…