Le 26 septembre dernier, un surveillant pénitentiaire de la prison de la Santé avait été sauvagement agressé à son domicile de Montreuil. Les enquêteurs ont pu remonter la piste des deux suspects. Dans la nuit du 11 au 12 octobre, les enquêteurs du service départemental de police judiciaire de Seine-Saint-Denis ont procéder au placement en détention provisoire d’un homme et d’une jeune fille mineure.
Un véritable raid organisé contre le surveillant
La victime est surveillant pénitentiaire de la prison de la Santé, à Paris dans le XIVe arrondissement. Le 26 septembre, dans la soirée, trois individus vont pénétrer son appartement. Ils vont tout d’abord proférer des menaces à son encontre en lien avec son emploi puis il sera battu. Il recevra plusieurs coups au visage par trois individus munis d’armes de poing. Le parquet de Bobigny avait alors ouvert une enquête pour des faits de violence avec arme. Les investigations avaient été confiées au service départemental de police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Si trois suspects avaient été interpellés, seulement deux d’entre eux seront placés en garde à vue, le troisième a été mis rapidement hors de cause. Dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 octobre, une jeune fille mineure sera placée en détention provisoire. L’autre suspect, un homme, sera également incarcéré.
Les deux suspects seront mis en examen
Les deux individus ont été présentés à un juge d’instruction le 11 octobre. Ils avaient été interpellés en début de semaine dernière. La jeune fille a notamment été mise en examen pour complicité, ainsi que pour participation à association de malfaiteurs et conduite sans permis. L’homme, dont l’identité n’a pas été communiquée à la presse, a été mis en examen pour une série de chefs dont violences ayant entraîné une incapacité de travail n’excédant pas 8 jours sur agent de l’administration pénitentiaire avec arme, préméditation et à plusieurs auteurs en récidive. Il sera aussi poursuivi pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit puni de 10 ans d’emprisonnement en récidive. Selon les enquêteurs, il s’agirait d’une expédition punitive suite à une fouille effectuée par le surveillant et la découverte de téléphones portables en quartier d’isolement.
Dites-mi, dans quel lieu n’y a t-il pas encore d’agression ?
Ne me dites pas que la guillotine est rouillé!
Eh pardi, si on empêche le petit commerce, dirigé astucieusement par le patron depuis sa cellule, il y a des pôôôvres gens à qui ne va rester que le RSA, et c’est pas bien gros pour entretenir la Porsche !