Une différence notable entre les ménages selon leur abonnement ©Freepik
Les taxes représentent 51% du montant total de la facture d’électricité. Elles sont divisées en plusieurs catégories. Si le précédent gouvernement avait prévu d’augmenter une partie d’entre elles, le nouveau comptait une hausse encore plus forte. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique et de l’Énergie, a voulu apaiser l’inquiétude des consommateurs en indiquant qu’elle serait «vigilante». Néanmoins, une nouvelle hausse des taxes est bien confirmée. Ici, il s’agit de la Taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE).
Le pouvoir d’achat des Français lourdement impacté
L’information a été révélée par nos confrères du Parisien. Devant la dette abyssale laissée par les précédents gouvernements, Michel Barnier s’est lancé dans une course aux économies. Si une baisse des dépenses de l’État est bien présente dans le projet de loi de finances 2025, une partie importante va devoir être supportée par les ménages et les entreprises. La taxe visée, la TICFE, est aujourd’hui facturée 22.50€ le mégawattheure (MWh). Le gouvernement Attal voulait la faire repasser à 32.44€ tandis que Matignon voudrait aujourd’hui la porter encore plus haut. Cette nouvelle hausse, alors que le prix de l’électricité est à son plus bas niveau, pourrait débuter dès février 2025.
Une différence notable entre les ménages selon leur abonnement
En effet, si 18 millions de foyers sont au tarif réglementé, la hausse de cette taxe ne devrait pas se faire sentir puisque la baisse du coût de électricité sera répercutée simultanément. Cependant, si vous êtes abonnés à une offre de marché, vous allez bien être victime d’une forte augmentation. Sylvain Le Falher, cofondateur du comparateur Hello Watt, expliquera que «le retour de la TICFE à 32,44 euros permettra à l’État de récupérer 3 milliards d’euros. S’il décide d’aller plus loin, et de fixer par exemple la nouvelle TICFE 37 euros/MWh, cela pourrait lui rapporter 1,5 milliard supplémentaire». Sur X, la ministre Agnès Pannier-Runacher a voulu tempérer cette annonce. «Je veux être claire aujourd’hui: ce n’est pas arrêté, et c’est le Parlement qui aura le dernier mot sur le budget présenté par le gouvernement» écrira-t-elle sur le réseau social.
Bien entendu il faut que le gvt garde leur standing avec toutes les augmentations de leurs salaires et le Macronard puissent recevoir en mettant plein la vue pour qu’il puisse fanfaronner sur le dos du peuple qui lui sera taxé généreusement comme d’hab…..
La production d’électricité était un fleuron de l’industrie française, détruite par les différents gouvernement de gauche, alors faut-il s’étonner aujourd’hui de ces augmentation ??
Et l’Élysée réclame 3 millions supplémentaires pour ses menus frais…