Six semaines après avoir quitté ses fonctions à Bercy, Bruno Le Maire pourrait bien revenir à l’Assemblée mais, cette fois-ci, devant une commission d’enquête. En effet, alors qu’il avait annoncé un déficit à hauteur de 4,4% du PIB, il s’avère que celui-ci est en fait de 6,6%. Pour de nombreux élus, des documents auraient été volontairement cachés aux parlementaires. Afin de faire la lumière sur cette question, la conférence des présidents de l’Assemblée a permis l’ouverture d’une commission d’enquête sur le dérapage budgétaire.
Savoir qui est le responsable de l’effondrement des Finances publiques
Si l’ancien ministre de l’Économie est directement visé, l’Élysée l’est aussi. Mardi 15 octobre, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale a autorisé la commission des Finances à se transformer en commission d’enquête. Ainsi, les députés membre de cette instance, qui est présidée par l’insoumis Éric Coquerel, vont pouvoir auditionner les différentes personnalités qui nécessitent, selon eux, d’être entendues afin de comprendre comment la France a pu arriver à un tel déficit. En première ligne, on retrouve Bruno Le Maire mais aussi Emmanuel Macron. Si le second ne sera pas entendu par cette commission, l’ex-locataire de Bercy sait qu’il sera convoqué.
Des documents essentiels «dissimulés»
Le Premier ministre a alerté, depuis qu’il est arrivé à Matignon, sur la situation catastrophique des Finances publiques. Et de pointer «l’héritage» des précédents gouvernements macronistes jugeant la situation «extrêmement grave». À l’Assemblée, ce mardi, Michel Barnier a indiqué «espérer la vérité» sur le déficit budgétaire. Il demandera aux députés membres de la commission de «déterminer les chiffres, les faits, la vérité et la dire aux Français». Bruno Le Maire a soit tardé à écouter les alertes de ses services, soit a volontairement dissimulé plusieurs notes confidentielles rendues par Bercy à partir l’automne 2023.
Mais bien entendu, le résultat de cette enquête devra aussi éclabousser M. « ce n’est pas moi, c’est les autres ». Car on sait aujourd’hui qu’il avait pris la fâcheuse habitude de dicter les ordres aux ministres sans en assumer les résultats. N’est-ce pas M. « quoi qu’il en coûte » ?
Tous autant qu’ils sont ils se gavent joyeusement sachant bien qu’à la fin ce sont les bons couillons qui travaillent, ceux qui entretiennent déjà des hordes de fonctionnaires inutiles, pistonnés par eux dans le fromage en tant que parent, copains, maîtresses, gigolos, gitons, pour leur éviter la fatigue, qui vont devoir payer. Choupinet veut 3 millions supplémentaires pour l’Elysée, le Sénat s’empiffre de notre fric, et la gauche vante les choufs, les charbonneurs, les dealers et leurs tueurs à gages pour obtenir leurs voix. Ils en ont même pris comme députés tellement ils les aiment !