Une jeune femme de 24 ans accuse son chauffeur de VTC de l’avoir violée en juillet 2022 alors qu’elle rentrait chez elle après une soirée. Ce dernier est jugé depuis jeudi 17 octobre, par la cour criminelle du Val-de-Marne.
« Je n’étais pas en état de résister »
Une soirée festive s’est transformée en véritable cauchemar pour une jeune femme de 24 ans, après avoir pris un VTC pour rentrer chez elle. Le chauffeur est accusé de l’avoir violée en juillet 2022. L’accusé, qui conduisait sans permis, sera jugé à partir de jeudi 17 octobre, par la cour criminelle du Val-de-Marne.
La victime avait passé la nuit à Paris avec des amis avant de se rendre chez un homme à Créteil. Le lendemain matin, elle commande un VTC via l’application Bolt pour retourner chez sa sœur dans le 18e arrondissement de Paris. Fatiguée et légèrement ivre, elle s’installe à l’arrière du véhicule, s’affaissant sur la banquette. Selon son récit, le chauffeur commence rapidement à la caresser, avant de la pénétrer digitalement. « Je n’étais pas en état de résister », dit-elle.
Il nie les faits
Le conducteur se gare ensuite en bordure du bois de Vincennes. Il la rejoint à l’arrière du véhicule en prétendant lui offrir un « massage ». À ce moment-là, en état de vulnérabilité, la victime déclenche le dictaphone de sa montre connectée. Sur l’enregistrement, on l’entend répéter : « Je me sens pas bien… Qu’est-ce que tu fais ?… Arrête », des gémissements suivant ses supplications.
Après l’agression, le chauffeur la raccompagne chez elle. Elle s’effondre en larmes et confie les faits à sa sœur avant de déposer plainte. L’enregistrement audio, ainsi qu’un mouchoir contenant l’ADN du chauffeur, deviennent des preuves cruciales. Le chauffeur, interpellé le 2 août 2022, nie les accusations de viol, affirmant que la jeune femme s’était déshabillée d’elle-même et que ses demandes d’arrêter concernaient seulement le massage. Âgé de 44 ans, sans casier judiciaire, il travaillait dans le secteur des VTC malgré l’annulation de son permis un mois avant les faits.
Les bois de Paris commencent à devenir dangereux. Au bois de Boulogne il y a pourtant un rappel mais plus personne ne le sait : on y voit encore des corbeaux, descendant de ceux qui hantaient le gibet de Montfaucon.