Pour Jean-Luc Mélenchon: «Tuer le chef du Hamas, c’est une erreur»

Lors d’une réunion publique à Cahors le 18 octobre 2024, Jean-Luc Mélenchon a réagit à l’annonce de la mort du chef du Hamas, Yayha Sinwar. Il dira devant son public que, éliminer le chef de l’organisation terroriste, «c’est une erreur». Alors que Sinwar était le cerveau des attentats du 7 octobre, le leader de la France insoumise continue sa politique de soutien aux groupes terroristes islamistes. Il s’était aussi indigné de l’opération, très certainement israélienne, qui avait visé plus de 3.000 membres du Hezbollah le mois dernier.

Pour Mélenchon, il n’y a plus de négociation possible

Vendredi 18 octobre, le leader de La France insoumise a réagi à la confirmation de l’élimination du chef du Hamas, Yahya Sinwar, par l’armée israélienne. L’opération a eu lieu la veille, à Gaza, et les analyses ADN ont confirmé l’identité de la cible. Devant plus de 500 partisans réunis à Cahors, il estimera que «tuer le chef du Hamas, c’est une erreur, même si vous le haïssez, même s’il est le chef de vos adversaires. Parce que c’est avec lui qu’on était en train de négocier le retour des otages. Vous l’avez tué, il n’y a plus de négociations». Sur ce point, Mélenchon apparaît bien seul dans le paysage politique français, y compris à gauche. La très grande majorité des responsables politiques ont salué l’élimination du chef du Hamas y voyant enfin un espoir de cessez-le-feu.

LFI continue de viser le vote des banlieues

Alors que Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah libanais, avait aussi été éliminé par Tsahal, le leader de l’extrême gauche française s’était ému de la mort d’un des plus grands chefs terroristes de la planète. Sur X, le 28 septembre, il écrira: «L’assassinat d’Hassan Nasrallah est un pas de plus vers l’invasion du Liban et la guerre générale. La France ne compte plus sur place. Les crimes de Netanyahou vont continuer puisqu’ils sont impunis. Le danger est extrême pour la région et le monde». La communication politique de LFI se concentre sur le soutien à Gaza comme pilier de l’idéologie de la gauche française. Néanmoins, l’extrémisme des insoumis, de Mélenchon à Rima Hassan en passant par Ersilia Soudais, est un sujet de division au sein du NFP.