Mardi 22 octobre, le tribunal correctionnel de Paris a condamné l’acteur et réalisateur Nicolas Bedos à un an de prison, dont six ferme, pour agressions sexuelles. Les faits ont été commis sur deux jeunes femmes en 2023. Les juges l’ont aussi condamné à une obligation de soins. Cependant, le fils de Guy Bedos a été été relaxé «au bénéfice du doute» par le même tribunal pour des faits de harcèlement sexuel qui auraient été commis en 2018. Son avocate a annoncé que son client ferait appel de cette décision.
Deux faits différents qui se sont produits en 2023
Nicolas Bedos était absent le jour du verdict. Il a été déclaré coupable des deux faits suivants. Tout d’abord, la première plaignante a accusé l’acteur «de s’être dirigé vers elle, tête baissée, avant de tendre la main droite au niveau de son sexe, par-dessus son jean». Cet évènement a eu lieu dans la nuit du 1er au 2 juin 2023. Durant l’audience, la jeune femme avait raconté cette soirée des sanglots dans la voix. Elle dira à la barre: «J’ai vu qui était cet homme, ses yeux m’ont fait peur». La seconde plaignante, serveuse dans un bar parisien, avait indiqué aux magistrats que Nicolas Bedos l’avait attrapée par la taille et embrassée dans le cou dans la nuit du 11 au 12 mai 2023. Elle précisera que ce dernier était saoul. Le réalisateur avait, en effet, reconnu avoir des problèmes d’alcool et «une amabilité lourde» quand il était ivre. Néanmoins, il réfutera être «un agresseur sexuel».
Une condamnation «inédite» pour l’avocate de Nicolas Bedos
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné l’acteur à six mois de prison ferme, peine qu’il exécutera avec un bracelet électronique à son domicile. Il a aussi écopé de six mois de prison avec sursis probatoire et une obligation de soins. À la sortie de la salle d’audience, Me Julia Minkowski n’a pas caché son ressenti. «Je suis à la fois stupéfaite et choquée du délibéré que je viens d’entendre», a expliqué son conseil. Et d’ajouter que «cette condamnation, cette sévérité est totalement inédite, injuste, totalement inacceptable». Elle conclura en disant que «nous sommes dans une société où pour un baiser dans le cou ou une main posée sur un jean au milieu d’une boîte de nuit, on se retrouve condamné à porter un bracelet électronique pour une durée de six mois».
Ce n’est pas énorme 6 mois de prison pour avoir violer deux femmes, je pense qu’il a été bien défendu, si cela avait été moi je lui aurais mis 5 ans de prison ferme, c’est impardonnable, qu’il s’estime heureux ce pourri alcoolique…..
Je ne vais pas pleurer sur Bedos, mais si ça avait été un migrant sous OQTF la justice aurait été bien plus clémente, bizarre, bizarre cette affaire sans témoins ?!?!
Je crains que comme souvent fils et petit fils de « vedettes » il se sente tellement au dessus du vulgum pécus que tout lui est permis. Depuis Sabir et Pataouète, la propagande Mitterrandienne de son père, et les quelques succès qu’il a eu au cinéma, étant de gauche en plus, il est du bon côté : celui de la morale qui excuse les députés drogués, de l’amour des taxes et des impôts (pour les autres), et de la loi qui ne peut s’appliquer qu’aux autres.