Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur ©Wikimedia
Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, une fusillade a éclaté sur le parking de la discothèque «Seven» à Saint-Péray, en Ardèche, à l’ouest de Valence. Nicolas, un jeune homme âgé de 22 ans, a été tué par balles. Il faisait juste la queue devant l’établissement pour y entrer avec des amis. Devant ce nouveau drame, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, assène qu’il ne veut plus de cette «ultraviolence qui sème la mort et le chaos». Ainsi, répétant que nous assistons à une «mexicanisation» de la France, le locataire de Beauvau affirme qu’il veut un «réarmement législatif» pour garantir la sécurité des Français.
Trop de jeunes Français tombent sous les balles des dealers
Le même schéma se répète à une vitesse exponentielle et l’insécurité est devenue incontrôlable. Des jeunes filles violées et tuées par des hommes déjà connus de la justice et sous OQTF aux jeunes hommes, voire des adolescents, qui sont assassinés sans raison, l’ultraviolence n’a plus de limite. Ici, Bruno Retailleau a réagi au meurtre de Nicolas, jeune rugbyman de 22 ans, tué d’une balle dans la tête à la sortie d’une discothèque près de Valence, dans la Drôme. Sur le réseau social X, il écrira: «L’ultraviolence sème la mort et le chaos. Le combat que nous devons mener nécessite un réarmement législatif et une détermination de tous et à chaque instant». Depuis sa prise de fonction, qui a coïncidé avec le viol et le meurtre de Philippine, le ministre de l’Intérieur n’a jamais caché sa détermination à combattre les criminels.
S’attaquer aux «narcoracailles»
Au lendemain de la fusillade mortelle de Poitiers, le 31 octobre, qui avait réuni près de 600 individus sur fond de trafic de drogue, le ministre avait déclaré: «Les narcoracailles sont partout. Il va falloir les combattre avec une détermination implacable». Samedi 2 novembre, il avait jugé que le pays avait dépassé «un point de bascule» dans les violences liées aux trafics de stupéfiants. La semaine passée a été spécialement lourde en terme de victimes. Si à Poitiers, la fusillade a fait un mort et quatre blessés, deux autres scènes de guérillas urbaines ont eu lieu à Valence où un jeune homme de 18 ans est décédé. Dans la nuit de jeudi à vendredi, c’est Nicolas qui sera tué sans aucune raison. La semaine précédente, un enfant de 5 ans avait reçu deux balles dans la tête lors d’une course-poursuite impliquant son père et un autre véhicule à Rennes.
Que l’on commence par appliquer les lois existantes ! Actuellement c’est le laxisme qui prédomine, et les délinquants ont la vue belle !!!
Tu demandes, mais en pensant avoir une chance de l’obtenir ou juste pour faire comme tes prédécesseurs, pour épater les français par ton entreprise courageuse en sachant qu’elle n’a aucune chance d’aboutir ?
Ce pauvre Retailleau va être très mal vu : il s’attaque aux électeurs de LFI. Il va être traité de facho à chaque fois qu’il sortira de son ministère. Quand on est de gauche voyons, posséder une kalashnikov et ses munitions, c’est tout à fait légitime ! Comme on l’a bien vu à la chambre : acheter de la drogue l’est également, quand à menacer quelqu’un de l’attendre à la sortie avec sa bande est tout à fait normal.
Oui, il ne faut pas que ce ne soit que des paroles, mais il semble bien seul parmi ce panier de crabes qui l’entourent …. Encore faut-il qu’il puisse agir et ça, ce n’est pas gagné, loin de là …!