Lundi 4 novembre, alors que quatre adolescents se rendaient à leur lycée, un groupe d’individus est monté dans la même rame qu’eux. Ce dernier tire sur le signal d’alarme du RER afin d’immobiliser celui-ci. À ce moment, un véritable déferlement de violence va s’abattre sur les quatre lycéens. Ils vont être attaqués avec différentes armes dont des couteaux, une hache, une batte de baseball, etc.. Les victimes seront blessées dont deux très sérieusement. Mardi matin, nous avons appris de source policière qu’un des assaillants avait pu être interpellé à son domicile.
Un groupe d’une dizaine d’individus attendait les lycéens
Les faits ont eu lieu vers 8h du matin. Les quatre adolescents, âgés de 15 à 17 ans, s’assoient toujours à la même place pour aller au lycée. Arrivé en gare d’Ozoir-la-Ferrière, le train marque son arrêt habituel. C’est là qu’un groupe d’une dizaine d’individus monte dans la même rame que les quatre lycéens. Ils vont immédiatement les attaquer à l’aide de couteaux, d’une hache, d’une machette, d’un sabre japonnais, d’une batte de baseball et d’une bombe de gaz lacrymogène. Le parquet de Melun va expliquer que deux adolescents sont blessés et deux autres le seront plus gravement. «Il n’y a pas eu de main coupée et aucun pronostic vital engagé», a indiqué la même source. Contrairement aux premières informations qui ont circulé sur cet évènement, il n’y a eu ni crâne ouvert ni main tranchée.
Le mobile s’oriente vers un règlement de comptes entre bandes rivales
Le parquet de Melun a confirmé que le mobile n’est pas encore clairement défini mais que tout s’oriente vers la piste «d’un match retour» entre deux bandes issues des villes de Roissy-en-Brie et Ozoir-la-Ferrière. Il indique aussi avoir ouvert une enquête pour tentative d’assassinat qu’il a confiée au commissariat de Torcy. La préfecture de Seine-et-Marne et la préfecture de police de Paris ont diffusé un communiqué commun où elles affirment que «les faits sont vraisemblablement liés à une rixe entre bandes et non au trafic de stupéfiants, sous réserve du résultat de l’enquête conduite par le tribunal judiciaire de Melun». Grâce à l’exploitation des images de vidéosurveillance de la SNCF, la police judiciaire a pu interpeller, dès mardi matin, l’auteur principal des faits à son domicile où une hache et un couteau ont été retrouvés.