Les faits ont eu lieu au domicile des enfants à Sainte-Rose, en Guadeloupe. Les deux petits étaient âgés d’un et quatre ans. Quand la police arrive sur les lieux, elle découvre la mère de famille, dont les vêtements sont maculés de sang, un sabre à la main. Quand les policiers pénètrent dans la maison familial, une vision d’horreur leur apparaît. Ils vont découvrir les corps décapités des deux garçons dans la baignoire. Interpellée puis placée en garde à vue, la mère sera hospitalisée d’office pour raisons psychiatriques.
Le père a appelé les secours
Le père de famille est rentré à son domicile vers 3h30 du matin, comme le précise nos confrères de Radio Caraïbes International (RCI). Il voit alors sa femme à l’extérieur de leur maison. La quadragénaire est couverte de sang et tient un sabre japonnais dans les mains. Il ne comprend pas ce qu’elle dit, ses propos sont incohérents. Le père entre chez lui et va découvrir les corps de ses enfants. Immédiatement, il contactera la gendarmerie. La femme va marcher le long de la route nationale 2. Un autre témoin va signaler sa présence le long de la côte. Une source proche du dossier va confier qu’«elle tenait des propos en rapport avec la religion catholique» . La même source va ajouter que la quadragénaire n’a pas été capable d’expliquer les raisons de son geste.
Inconnue de la justice et de la police
Le profil de la mère de famille interpelle les enquêteurs. En effet, Caroline Calbo, procureure de la République, va préciser que la suspecte «n’a pas d’antécédent judiciaire et qu’aucun signalement pour des violences intrafamiliales n’avait été préalablement recensé». La magistrate a signalé l’ouverture d’une enquête pour «meurtre par ascendant sur mineurs de moins de 15 ans». Les investigations ont été confiées à la brigade de recherche de la gendarmerie locale. Selon nos confrères de RCI, le père de famille a été pris en charge par les secours.
Elle était sans doute schizophrène.