Le président algérien Abdelmadjid Tebboune ©Wikimedia Commons
La visite d’Emmanuel Macron à Rabat n’a pas été du goût du président algérien. Alors que le chef de l’État a réitéré ses propos concernant la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, Alger se dit prêt à rompre toutes ses relations commerciales avec la France. Selon nos confrères du Figaro, l’association professionnelle des banques et des établissements financiers a convoqué les banques locales lundi dernier pour les informer d’une nouvelle mesure. Ainsi, les opérations d’import et d’export, de et vers la France, ne pourront plus être traitées.
L’Algérie n’aurait pas intérêt à la mise en place d’une telle mesure
D’après les informations obtenues par Europe 1 jeudi 7 novembre, l’Algérie imposerait déjà depuis mardi des mesures de restriction sur les importations et les exportations avec la France. Si aucun texte officiel n’a été publié en ce sens, l’ex-ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a relayé une note sur X. On peut y lire: «Nous vous informons qu’à compter du 5 novembre 2024, les domiciliations d’importation ayant pour origine et/ou provenance la France ne seront plus traitées par les banques de la place, les opérations d’export vers la France sont également concernées », indique le document. Le diplomate ajoutera: «Pour remercier la France, l’Algérie décide de bloquer toutes les importations françaises et les exportations vers la France. Nous sommes décidément aveugles».
Une très forte augmentation des importations de biens algériens
Bercy a précisé, qu’en 2023, les échanges entre les deux pays se sont élevés à près de 12 milliards d’euros, soit une augmentation de 5.3% par rapport à 2022. Il s’agit essentiellement de biens algériens importés en France comme la gaz naturel et le pétrole brut. Dans le sens France vers l’Algérie, les biens concernés sont les médicaments, le blé, la viande et les voitures. Cette décision s’explique aussi par les échecs successifs que le président français a connu pour normaliser les relations entre Paris et Alger. Le choix récent de se rapprocher de l’allié historique marocain n’a pas été du goût du chef d’État algérien.
Notre cher Macroléon 1er commet de nombreuses erreurs sur le plan historique aussi ! Il ferait bien, avant d’ouvrir la bouche pour dire n’importe quoi, d’étudier d’un peu plus près ce qui s’est vraiment passé dans le temps historique ! Et surtout, qu’il arrête de fustiger la France en battant sa coulpe pour attiser toujours plus la détestation du français ! A sa manière, il agit comme LFI, il ne cesse de mettre de l’huile sur le feu et parfois même du carburant … Déjà que les algériens et autres n’ont pas besoin de ça pour nous pourrir …. Et si l’Algérie veut rompre les liens avec la France, grand bien lui fasse ! Nous lui renverrons tous ses ressortissants et nous arrêterons de lui verser tout cet argent que nous ne lui devons pas, à commencer par ces retraites versées à des largement plus que centenaires, fictifs de surcroît. Voilà de quoi faire de sérieuse économies, pour commencer !
C’est ce qui peux nous arriver de mieux, non ?
Mais purée, arrêtez de le dire, faites-le une fois pour toute que l’on ait la paix avec vous et qu’enfin on puisse faire ce que l’on veut de vos ressortissants. Car il va de soi que quand on rompt des relations diplomatiques, tous les ressortissants du pays en question doivent rentrer chez eux.
J’ai bien aimé la phrase de Sarah Knafo, « en 62 la France et l’Algérie ont divorcé, mais c’est la France qui a la garde des enfants et qui a versé les prestations compensatoire et la pension alimentaire »… Hocine Aït Ahmed (1926- l’un des principaux chef du F.L.N.) a déclaré dans le numéro de juin 2005 de la revue ‘Ensemble’ « Chasser les Pied-noir a été plus qu’un crime, une faute, car notre chère patrie a perdu son identité sociale » Il ajoute « n’oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes [….] Il y a eu envers les pied-noir des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les arméniens » et de poursuivre :
Oui, comme vous dites. Mais bizarrement, pas un mot à ce sujet de la part de notre Président ambulant. Juste des griefs contre notre armée.
Je continue puisque ça finissait : »et de poursuivre » : « La propagande française présentait les Pied-noir comme des négriers faisant suer le burnous. Ils refusaient soi-disant l’accès à l’école aux enfants arabes. Pour ma part, je me souviens d’avoir eu autant de camarades de classe de toutes communautés : chrétienne, musulmane, juive ou protestante, et ce, tant à Alger que dans le bled…voire plus dans ce dernier. Rumeur et calomnie ont fait leur œuvre, et il faut aujourd’hui que ce soit l’ex ennemi FLN qui rétablisse la vérité ». Seulement le FLN qui se battait et celui qui venu du Maroc et de Tunisie qui a pris le pouvoir ne sont pas les mêmes…