Lundi 18 novembre, nos confrères de France Bleu Normandie ont révélé que l’IGPN, la police des polices, avait ouvert une enquête administrative à l’encontre de la responsable de la direction du soutien opérationnel (SDSO) de la police nationale de Seine-Maritime. Les investigations ont débuté en juillet dernier. Il est reproché à cette directrice du SDSO d’avoir fait travailler ses propres agents à son domicile, pour différents travaux, sans les avoir déclarer.
Des travaux de rénovation à son domicile familial
Nous apprenons ainsi, qu’entre juin 2022 et avril 2024, cette responsable du SDSO de Normandie est soupçonnée d’avoir fait travailler au noir des agents du service qu’elle dirige dans le cadre de travaux de rénovation de sa maison. Pour rappel, le SDSO est un service technique de la police nationale et les agents ne sont pas des policiers. Nos confrères font part de témoignages éloquents à l’encontre de la suspecte. Ainsi, ses agents confirment qu’ils ont rénové sa maison intégralement précisant: «aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du logement». L’un d’eux confira auprès de France Bleu Normandie qu’«on lui a fait la plomberie, l’électricité, le carrelage, tout». Les fonctionnaires de ce service technique de la police national assurent avoir été payés en liquide mais pas en totalité. En effet, certains vont assurer que leur responsable leur doit encore environ 10.000 euros pour les travaux réalisés.
Les travaux se déroulaient pendant les heures de service des agents
L’affaire fait réagir aussi les syndicats de policiers. Karim Bennacer, secrétaire départemental d’Alliance en Seine-Maritime, estime que cette affaire est «scandaleuse». Sur France Bleu, il explique qu’«on demande l’exemplarité aux policiers et fonctionnaires de base et là, cette cheffe de service aurait gravement fauté. On demande que toute la lumière soit faite». L’avocat de la responsable du SDSO indiquera que sa «cliente dément formellement ces accusations».
Il ajoutera que sa cliente «collabore avec l’autorité d’enquête afin de faire établir la vérité» et qu’elle «se réserve le droit de déposer plainte pour dénonciation calomnieuse». Un des agents a témoigné que les travaux se déroulaient pendant les heures de service. Un de ses collègues affirment même qu’il fallait sortir le chien de leur cheffe lorsqu’ils intervenaient dans la maison. De plus, selon les agents interrogés, la directrice aurait gonflé leurs primes de fin d’année afin qu’ils en reversent une partie au fils de celle-ci, qui a été embauché dans le service fin 2023.
J’espère qu’elle n’aura plus droit à ses fonctions et une amende qui sera triplée une pistonnée qui profite du système, cela ne m’étonne pas et combien en reste-t-il encore.?…..
Une fonctionnaire qui comme les copains voulait « attendre sans s’en faire que l’heure de la retraite sonne » et qui est prise la main dans le sac. Pour une fonctionnaire prise combien insoupçonnés ? Quand je voyais autrefois l’employé de mairie taper sur la machine à écrire toute la journée et que j’ai fini par lui demander pourquoi lui avait autant de travail comparé aux confrères et qu’il m’a répondu « le travail de ma semaine, en travaillant normalement, je l’ai fini lundi à midi. Alors je me suis trouvé un petit éditeur et je lui écris des romans pornos en série ». Ça m’a fait comprendre ce que nos impôts paient.