Depuis son premier jour à l’Hôtel de Beauvau, Bruno Retailleau ne mâche pas ses mots. Il avait prévenu dès sa prise de fonction qu’il aurait un «discours de vérité» envers les Français. Aux antipodes de son prédécesseur, Gérald Darmanin, il met tout en œuvre pour que ses discours soient suivis d’effet tout en restant pragmatique sur les décisions de justice et les lenteurs administratives. Lundi 18 novembre, il a exprimé son ras-le-bol envers les maires à la mentalité «antisécuritaire». Il n’hésitera pas à nommer les bons et, surtout, les mauvais élèves comme Grenoble, Nantes ou Poitiers.
Pour le ministre de l’Intérieur, les maires doivent prendre leurs responsabilités
Alors qu’il était en visite au commissariat de Meaux, accompagné de l’édile de la commune, Jean-François Coppé, le ministre de l’Intérieur est revenu longuement sur la responsabilité des maires en matière de criminalité. Prenant la ville de Meaux comme exemple où le «taux de délinquance est divisé par deux depuis 1995» et le « taux d’élucidation des affaires record [est de] de 50%», il estimera que «quand on a des résultats, c’est qu’il y a des volontés politiques». À l’inverse, il n’hésitera pas à dénoncer les maires qui «s’installent dans une mentalité un peu antisécuritaire».
Des maires qui refusent d’armer leur police municipale
Bruno Retailleau voudrait que les maires les plus touchés par la criminalité prennent des dispositions pour lutter contre l’insécurité. Il sait pourtant qu’il se heurte à un mur idéologique. Dans le dernier rapport du ministère de l’Intérieur, sur les 10 villes les plus touchées par le crime et la délinquance, neuf sont de gauche. Il citera les exemples de Grenoble et de Poitiers. Des communes où «on a très peu de caméras de vidéoprotection» et où «les polices municipales ne sont pas armées». Le locataire de Beauvau souhaite ainsi «qu’on aille aussi loin que possible sur les prérogatives des polices municipales». Et d’ajouter que «ce choix, cette liberté des maires, a aussi une contrepartie, c’est la responsabilité».
Sont-ce bien les maires qu’il faut réprimander ? Il me semble que ce sont eux, de gauche ou de droite, qui sont au premières loges pour constater la gravité de la situation. Ce ne sont pas eux qui doivent vous mettre le plus d’entraves dans les jambes M. Retailleau. Réclamez de la part de votre ministre des sceaux qu’il soit un peu plus ferme avec ses « camarades ».
La sécurité est un devoir de l’état
N est ce pas monsieur Sarkozy qui as non seulement la police de proximité les commissariat de quartier en rurale zone de gendarmerie regroupement des casernes dans mon secteur 19 gendarmes pour 22 communes l équivalent de la ville de Marseille en superficie et 1100h
De plus on diminue les subventions aux communes et on veux des polices municipale à la charges des maires alors que leur enleve des revenus comme les taxes d habitation
Moins de revenus mais plus de dépenses
Mr Le ministre vous avez ère un élus des collectivités et vous faites une politique anti collectivités
chaque commune a le ( la)maire qu’elle mérite.
c’est la population qui l a élu.
rien ne sert de pleurer après
Exactement, les andouilles d’habitants choisissent……
Retailleau est volontariste.
» Mais il est comme un mec sur un tandem qui pédale pour avancer, alors que son pote derrière lui freine des deux mains. «
Responsabiliser un politicard ? Il rêve : ils sont toujours innocents comme la vipère qui vient de naître ! Responsables mais pas coupables, victimes de leur administration qui a agit contre leur volonté etc… Ils ont ruiné la France en se vantant d’être des génies.
Exact. Comme ces voleurs d’eurodéputés. Ils ont bien détourné des dizaines de millions mais il faudrait fermer les yeux pour satisfaire leurs férus supporters… !
Tu t’es fait piquer les mains dans le pot de confiture, tu vas au piquet pendant la récré… !
Pendant ce temps, les autres enfants joueront sans toi. C’est comme ça, la vie.