Une femme âgée de 81 ans était portée disparue depuis le 19 novembre dernier. La procureure de la République de Blois a annoncé que son corps avait été retrouvé sans vie dans un sac par un promeneur. L’enquête s’est rapidement dirigée vers le voisin de l’octogénaire. Le meurtre de cette dernière serait lié à des problèmes de fuites d’eau entre son appartement et celui de son meurtrier présumé.
Le corps retrouvé à trois kilomètres de son domicile
L’homme qui a trouvé le cadavre se promenait entre Blois et Saint-Gervais-la-Forêt. Un sac assez imposant a attiré son attention. Il se dirige vers celui-ci, l’ouvre et y découvre le corps tuméfié d’Odile Malfray, une femme de 81 ans portée disparue depuis plusieurs jours. Le promeneur se trouve alors à trois kilomètres du domicile de la victime. Dès mardi, le gendre de cette dernière avait alerté le commissariat de la disparition de sa belle-mère. Il s’inquiétait de ne pas pouvoir la joindre. Charlotte Beluet, la procureure de la République de Blois, va déclarer que les policiers vont découvrir des traces de sang au domicile de la victime «dont certaines ont été nettoyées».
Des problèmes de voisinage à l’origine probable du meurtre de l’octogénaire
En effet, les enquêteurs vont apprendre par les voisins que la victime connaissait des problèmes de fuite d’eau avec un autre résident. Ce voisin va être interpellé et placé en garde à vue dès vendredi. Il avouera avoir découvert le corps sans vie de l’octogénaire et l’avoir mis dans un sac afin de la transporter jusqu’au bois. Il va aussi concéder qu’il a bien nettoyé les traces de sang dans l’appartement de la victime. Cependant, il nie être l’auteur du crime. Selon la magistrate, le corps d’Odile Malfray portait les traces de «lacération au niveau du cou», était recroquevillé et «avait le visage défoncé». Une autopsie a été ordonnée. Elle permettra de déterminer si les coups sont pré ou post mortem. Le parquet de Blois a ouvert une enquête pour «homicide volontaire».