Soirée angoissante ce mardi lorsque la police a été alertée sur la présence éventuelle d’un lance-roquettes dans un logement du XIXe arrondissement de Paris. La suite des événements s’est transformée en une opération anti-drogue inattendue, avec une importante saisie de stupéfiants.
Une alerte initiale qui cache un trafic
Vers 19 heures, les autorités ont été prévenues par un père préoccupé qui soupçonnait un individu de détenir un lance-roquettes (bazooka) et une grenade chez lui. Cet appel a immédiatement engendré un déploiement sérieux des effectifs de police sur les lieux. La percée de l’appartement incriminé n’a pas révélé de lance-roquettes fonctionnel mais a mis en lumière une réalité différente : la drogue était la vraie protagoniste de la soirée.
Des armes factices mais des drogues bien réelles
Dans l’appartement, les forces de l’ordre ont découvert non seulement un fusil de chasse au canon scié mais aussi des substances illicites en quantité notable : 2 kilos de cannabis, 24 grammes de cocaïne et 800 grammes de kétamine. Bien que les armes aient été jugées non opérationnelles après l’intervention des démineurs, le fusil représentait une menace potentielle avec sa capacité à tirer des cartouches réelles.
Les suspects en garde à vue
La propriétaire de l’appartement et ses deux fils, âgés de 36 et 42 ans dont l’un est policier municipal, ont été emmenés pour interrogatoire tandis que les autorités procédaient à des analyses approfondies des substances saisies. Les analyses de ces stupéfiants ont été confiées au laboratoire de la préfecture pour confirmer leur composition et leur pureté. Dans ce contexte tendu, le parquet de Paris a fait savoir que la garde à vue du fonctionnaire de police municipal, a été rapidement levée, aucune charge n’ayant été retenue contre lui.