La ville de Mende en Lozère a été le théâtre d’un événement tragique impliquant l’agression brutale d’une femme de 63 ans. Les circonstances de cet acte sont d’une rare violence et ont donné lieu à une mise en examen pour « viol en réunion, vol par effraction dans un local d’habitation aggravé par la circonstance de la réunion ». Les trois suspects encourent des peines extrêmes, reflétant la gravité de leurs actions présumées.
La soirée qui a tourné au cauchemar
Selon le parquet, le 20 novembre a marqué le début d’une nuit traumatisante pour la victime. Les agresseurs présumés auraient fait irruption chez elle, la frappant avec une extrême brutalité. Bien qu’encore sous le choc et le poids de l’émotion, les détails révélés par les enquêteurs montrent une série de violences allant des sévices physiques aux actes d’une nature sexuelle dégradante.
Intervention et enquête policières
Occupant le rôle d’assistante familiale pour le conseil départemental, la victime avait sous sa responsabilité deux mineurs placés par l’aide sociale à l’enfance, qui vivaient chez elle lors des faits. Ces derniers ont réussi à se réfugier dans une chambre et ont pu appeler à l’aide, permettant ainsi l’intervention rapide de la police. La réactivité des forces de l’ordre a permis l’arrestation d’un des assaillants sur place, tandis que les deux autres ont été appréhendés après une poursuite minutieuse par les services de police. La victime, quant à elle, a été accordé 28 jours d’Incapacité Totale de Travail (ITT), témoignant de la sévérité des traumatismes subis.
La réponse judiciaire
La justice a rapidement pris le relais, avec une mise en examen pour les actes commis. Les suspects, dont un mineur (âgés de 16 et 23 ans), sont dorénavant face à la perspective d’un procès pour des chefs d’accusation qui soulèvent un voile sur la brutalité inimaginable de cette nuit de novembre.