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À Aubagne, près de Marseille, un décès initialement classé comme un suicide a pris une tournure glaçante. Une découverte inattendue par un employé des pompes funèbres a bouleversé l’enquête, mettant en lumière des manquements potentiels dans les procédures de constatation de décès.
La surprenante révélation d’un couteau caché
Lors des préparatifs d’obsèques d’un homme de 54 ans, une découverte glaçante a bouleversé les conclusions initiales : un couteau de 33 centimètres était profondément enfoncé dans sa cage thoracique. Ce constat, fait par un employé des pompes funèbres dans le Gard, a remis en question la déclaration hâtive du médecin concernant les circonstances du décès.
Selon Abdelkrim Grini, procureur de la République d’Alès, le médecin avait conclu à un suicide sans demander d’autopsie, ignorant totalement la présence du couteau. Cette omission soulève de sérieuses interrogations sur la rigueur des procédures médicales dans de tels cas.
Les détails troublants d’un décès incompris
Le défunt, suivi pour des troubles psychologiques, avait été retrouvé sans vie dans le parc de la clinique d’Aubagne où il était pris en charge. À ses côtés, un cutter et plusieurs lettres d’adieu semblaient confirmer l’hypothèse d’un suicide, qui fut rapidement privilégiée par les autorités. Cette conclusion a toutefois été remise en cause après la macabre découverte post-mortem.
L’autopsie révèle la vérité
Suite à la découverte inattendue, une enquête a été ouverte et une autopsie ordonnée. Les résultats de celle-ci ont été clarifiés par le procureur à l’AFP, indiquant que la mort était bien due à la présence du couteau, la manière dont il a été enfoncé étant compatible avec un acte suicidaire.
Des questions encore sans réponses
Malgré les conclusions de l’autopsie, le dossier a été renvoyé au parquet de Marseille par précaution en raison de l’étrange manquement initial dans la détection de la lame. De plus, une précédente tentative de suicide semblait corroborée par une plaie antérieure observée lors de l’examen post-mortem.
C’est sans doute le même qui avait examiné un corps avec deux balles dans la nuque et avait conclu aussi au suicide.