Une femme de 66 ans tuée par l’aide-soignante de ses parents et sa fille: elles l’ont poignardée sans merci

Les faits s’étaient produits en septembre dernier. Bernadette, une femme âgée de 66 ans qui s’occupaient de ses parents, avait été retrouvée sauvagement tuée. Les investigations ont permis de trouver les coupables: il s’agissait de l’aide-soignante des parents de la victime et de sa fille. Mais l’enquête a pris une nouvelle tournure: les gendarmes ont désormais établi que le crime était prémédité.

Rien ne laissait supposer un tel acte

Le corps de Bernadette avait été retrouvé à son domicile de Pranzac, à l’est d’Angoulême en Charente. La victime baignait dans son propre sang. C’est son frère, agriculteur sur une exploitation voisine, qui va la trouver ainsi le 9 septembre 2024. Il était venu voir sa sœur car elle n’était pas venue travailler ce matin-là. Bernadette était comptable dans la ferme où il travaille. Selon la procureure de la République d’Angoulême, Stéphanie Aouine, la victime a reçu «plusieurs coups d’arme blanche, notamment au niveau de la tête et du cou». Rapidement, l’enquête s’oriente vers l’aide-soignante et sa fille de 18 ans. Elles seront mises en examen pour assassinat et incarcérées depuis mercredi dernier. Le parquet avait ouvert une enquête pour homicide volontaire, une qualification pénale «choisie en raison de la multiplicité des coups portés, de leur violence et de leur localisation», expliquera la magistrate.

Les faits ont été requalifiés en assassinat

D’après nos confrères de La Charente Libre, les enquêteurs ont retrouvé l’ADN de l’aide-soignante de 62 ans sur les lieux du crime. Il y aurait eu «un différend entre les intéressées et la victime concernant la prise en charge des parents de cette dernière». Selon nos confrères, Bernadette reprochait à la sexagénaire de prendre trop de place auprès de ses parents. Interrogées lundi par les gendarmes de la section de recherches de Poitiers, l’aide-soignante et sa fille seront mises en examen pour le meurtre de Bernadette. La procureure d’Angoulême va ajouter: «Au regard des éléments issus de l’enquête ainsi que des déclarations des mises en cause, caractérisant une préméditation, les faits ont été requalifiés en assassinat». Par conséquent, les deux femmes ont été mises en examen pour assassinat et placées en détention provisoire.