Un homme de 90 ans, survivaliste, tue son ami par erreur, pensant à priori à un cambrioleur

Le 6 décembre dernier, un drame tragique s’est déroulé à Saint-Joseph, dans la Loire. Deux hommes, âgés respectivement de 90 et 78 ans, ont été retrouvés morts par balle dans le domicile du nonagénaire, qui a également été ravagé par un incendie. Les premiers éléments de l’enquête apportent un éclairage troublant sur cette affaire.

Une scène macabre et une enquête complexe

Les corps des deux hommes ont été découverts dans une maison partiellement détruite par le feu. Les autopsies, ainsi que les investigations techniques menées sur les lieux, ont permis de reconstituer en partie les événements survenus quelques jours auparavant. Selon le parquet de Saint-Étienne, la mort du septuagénaire remonte au mercredi 4 décembre, date à laquelle il avait rendu visite à son ami, comme il le faisait régulièrement.

Les deux victimes étaient des habitués d’un stand de tir local, où ils partageaient une passion commune pour les armes. Ce jour-là, le plus jeune des deux s’était rendu chez le nonagénaire, mais n’en est jamais reparti. L’homme aurait été abattu par une balle tirée par son ami, dans des circonstances qui restent encore floues.

Une erreur tragique : pris pour un cambrioleur ?

Selon les premiers éléments avancés par le procureur de la République, l’hypothèse principale est celle d’une méprise. Le nonagénaire, amateur d’armes et ancien militaire survivaliste, aurait pu confondre son ami avec un cambrioleur. Cependant, les motivations exactes derrière cet acte tragique restent inconnues.

Après le tir mortel, l’homme de 90 ans aurait tenté de mettre fin à ses jours en utilisant la même arme. Il aurait ensuite déclenché un incendie volontaire à l’aide d’un dispositif rudimentaire dans son domicile. Toutefois, avant que le feu ne puisse entièrement se propager, le nonagénaire aurait succombé à une crise cardiaque.

Une enquête pour homicides en cours

Le parquet de Saint-Étienne a ouvert une enquête pour homicides, confiée aux services de la gendarmerie. Les enquêteurs s’efforcent d’éclaircir les zones d’ombre qui entourent ce drame, notamment les circonstances exactes de la méprise et les raisons qui ont conduit le nonagénaire à déclencher un incendie.