François Bayrou a été nommé Premier ministre vendredi 13 décembre. Néanmoins, nous avons appris de source élyséenne que c’était bien Sébastien Lecornu qui était à ce poste jusqu’à 11h du matin. Il aura fallu que le patron du MoDem menace de quitter le bloc central avec ses 36 députés pour qu’Emmanuel Macron cède devant cette menace. Désormais, le nouveau Premier ministre veut s’entourer d’une équipe gouvernementale composée de «personnalités». Parmi elles, la question des LR se pose déjà dont le très populaire Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur.
Pas de gouvernement de technocrates jusqu’en 2027
Il s’agissait d’une idée largement répandue chez les parlementaires afin d’apaiser la crise politique que traverse le pays depuis la dissolution de l’Assemblée cet été. Mais François Bayrou a balayé cette idée rapidement. S’il a déjà reçu Gérard Larcher, président du Sénat, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée et Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes dès samedi, le locataire de Matignon va poursuivre ses consultations lundi. Il va ainsi recevoir tous les chefs de partis, dans l’ordre de leur importance en terme de représentation. Par conséquent, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont été reçu lundi dans la matinée. La France insoumise a fait savoir qu’elle ne viendrait pas à ce rendrez-vous et déposera une motion de censure si le Premier ministre ne demande pas un vote de confiance à l’Assemblée.
La difficulté de faire cohabiter des personnalités de tout bord
«Il faut inventer une autorité que les Français comprennent, dans laquelle ils se reconnaissent et où ils savent qu’ils auront toute leur place», expliquera François Bayrou à nos confrères de La Tribune. Contrairement à Michel Barnier, il veut aussi marquer son passage à Matignon par de bonnes relations avec Emmanuel Macron. Bayrou dira à ce propos qu’il sera «un Premier ministre de plein exercice et de complémentarité. Ceux qui veulent écrire le récit d’un affrontement entre l’Élysée et Matignon seront démentis». À propos du président de la République, il confiera à La Tribune que «c’est un homme dont les gens ne se rendent peut-être pas compte de l’audace et du courage. Il n’y a rien de plus simple pour moi que de travailler avec lui».
Il va récupérer les vieux ringards qui veulent encore la bonne soupe, au besoin avec un casier judiciaire, ce n’est pas ce qui manque !
Ben déjà avec lui on est servi, parce que comme lourdingue, y a pas mieux.
Exactement, ce n’est pas avec ce gus que cela s'(arrangera…..