Un détenu retrouvé mort, la gorge tranchée, dans sa cellule à la maison d’arrêt de Meaux

Introduction
Ce dimanche matin, un drame est survenu au sein de la maison d’arrêt de Meaux-Chauconin. Un détenu, dont le corps a été retrouvé la gorge tranchée, est décédé dans des circonstances tragiques.

Découverte macabre au sein de l’établissement pénitentiaire

L’agent pénitentiaire en charge de la surveillance du quartier des détenus proches de leur libération a fait une découverte funeste ce dimanche matin à 11h35. En ouvrant la cellule, le gardien a trouvé un homme sans vie, portant une blessure profonde au niveau du cou. La victime résidait dans une partie de la prison dédiée à ceux en voie de réinsertion, connue sous le nom de structure d’accompagnement vers la sortie (SAS).

Contexte de la détention et hypothèses autour du décès

Le détenu défunt, qui avait été condamné pour des violences avec arme, était sur le point de retrouver sa liberté, attendue avant la fin du mois. L’homme bénéficiait d’un régime de semi-liberté, lui permettant de quitter l’établissement en journée pour favoriser ses démarches d’emploi et préparer sa réinsertion sociale. Malheureusement, durant les moments où ces détenus demeurent enfermés, à savoir les week-ends sans permissions de sortie, le drame est survenu.

Le parquet de Meaux a fait part de cette découverte sans toutefois détailler les circonstances exactes du drame. À ce stade des investigations, la thèse du suicide est prédominante, selon les termes de la procureure en charge de l’affaire. Outre la perte tragique de cet individu, cet événement ravive le souvenir d’un incident similaire survenu au sein même de cette institution au cours de l’été dernier.

Précédents inquiétants et questions de sécurité

En août dernier, un autre détenu de la maison d’arrêt de Meaux était décédé dans des circonstances controversées. Confrontés à un individu agité, deux agents l’avaient immobilisé au sol durant une vingtaine de minutes, avant de réaliser que l’homme ne montrait plus aucun signe de vie. L’autopsie avait par la suite révélé une défaillance cardio-respiratoire en contexte de contention avec asphyxie posturale, sur un individu présentant des antécédents cardiovasculaires.