Samedi 21 décembre, à Montjoire, près de Toulouse en Haute-Garonne, un crime sordide a eu lieu. Celui-ci laisse les habitants de la petite commune perplexes. En effet, un homme de 76 ans, inconnu de la justice jusqu’à présent, a fait irruption au domicile de sa nièce et l’a abattue avec son fusil de chasse. Juste après, il va retourner l’arme contre lui et se suicider. Tous ces évènements auront lieu devant les yeux du conjoint de la victime. Une enquête a été ouverte par le parquet de Toulouse pour comprendre les motivations de tels gestes.
La victime était une femme âgée de 70 ans
Selon les premières informations recueillies par nos confrères de La Dépêche du Midi, un homme âgé de 76 ans a abattu sa nièce, âgée de 70 ans, d’un coup de fusil dans la petite maison de cette dernière à Montjoire, commune située à 20km de Toulouse. Il n’est que 8h30 du matin, samedi dernier, quand l’oncle de la septuagénaire fait irruption à son domicile, armé de son fusil de chasse. Il va alors tirer sur elle devant son conjoint. La femme de 70 ans va décéder sur le champ. C’est l’incompréhension totale pour le compagnon témoin de la scène. Le tireur présumé va sortir de la maison et attendre quelques minutes devant le portail de celle-ci. Il va alors retourner l’arme contre lui et se suicider.
La victime était atteinte d’une maladie incurable
La petite commune de Montjoire ne compte que 1.200 âmes. Tout le monde se connaît. Isabelle Gousmar, la maire de la ville, a expliqué que «tout le monde est chamboulé» dimanche 22 décembre 2024, auprès de nos confrères de France 3 Occitanie. Et d’ajouter qu’«une infirmière était passée chez cette dame, une heure avant le drame, pour lui administrer son traitement. Elle allait bien. La professionnelle de santé est extrêmement touchée, ça fait peur. On est tous extrêmement touchés !». Le conjoint de la victime est sain et sauf mais profondément choqué. Le parquet a réclamé une autopsie des deux corps à l’institut médico-légal de Purpan. La femme de 70 ans était atteinte d’une maladie incurable. Elle était installée à Montjoire depuis quelques années et était très discrète. Aucune piste n’est évoquée par le bureau du procureur à ce stade de l’enquête.