Mohamed K. était jugé mardi 17 décembre devant le tribunal de Marseille pour proxénétisme aggravé, violences et menaces sur son ancienne compagne. Mais il l’était aussi pour son évasion spectaculaire du commissariat de police de Nantes, le 17 juin dernier. Manifestement, son casier n’a pas alerté les forces de l’ordre chargées de la sécurité du palais de justice puisque le mis en cause est parvenu à s’évader du tribunal. Un mandat d’arrêt a été délivré à son encontre.
La première évasion avait eu lieu dans le commissariat de Nantes
En effet, alors qu’il avait été interpellé dans le cadre d’une enquête pour proxénétisme aggravé, violences et menaces sur son ancienne compagne, Mohamed K. était parvenu à réussir une évasion spectaculaire. Alors qu’il était menotté et en garde à vue, il avait bondi à l’issue d’une confrontation, forcé une issue de secours, sauté d’une balustrade avant de grimper à bord de la voiture d’une passante. Il lui avait affirmé fuir un agresseur armé d’une kalachnikov. La conductrice l’avait alors cru. Il sera retrouvé par la police nationale le 23 juillet.
S’il a reconnu l’évasion, il va nier les violences à l’égard de son ex-compagne. Pourtant, la jeune bretonne avait déposer plainte le 26 janvier 2024 couvertes de bleus et d’ecchymoses. Alors qu’elle avait emménager avec son compagnon, Mohamed K., celui-ci l’aurait très vite contrainte de se prostituer afin de le payer en échange de sa protection pour elle et son fils de 3 ans. Elle a accepté enchaînant jusqu’à 10 clients par jour. Elle lui rapportera entre 25 et 50.000€. Le prix est lourd d’autant qu’elle prendra de la cocaïne et sera battue à chaque fois qu’elle refusera un client.
La seconde évasion avant même que le verdict ne soit prononcé
Au palais de justice de Marseille, les magistrats se sont retirés pour délibérer. Trois policiers pénètrent dans la salle d’audience en attendant la sentence. Mais ils se réunissent dans un coin de la cour. La greffière poursuit son travail. Cependant, l’accusé, Mohamed K. n’est pas de retour pour entendre le verdict des juges marseillais. Là, les forces de l’ordre s’aperçoivent que le mis en cause s’est évadé une nouvelle fois, presque sous leurs yeux. Malgré cela, la présidente du tribunal prononcera calmement la sentence, soit 44 mois de prison dont 32 mois ferme, avant de délivrer un mandat d’arrêt à l’égard de ce dangereux individu, désormais considéré en fuite.
Si les policiers l’avaient attachés, la ligue des droits de l’homme aurait demandé des sanctions contre ces policiers …..
Rien n’est impossible pour protéger les délinquants !!?
La sentence n’est pas chère payé vu son palmarès, et je ne comprend pas qu’il n’était pas attaché à un policier ou à un siège au tribunal avec tout ce qu’il a fait, c’est incompréhensible pourtant les policiers ont l’habitude de ce genre de déchet, j’ai l’impression que bcp font leurs boulots par habitude et la sécurité en prend un coup….