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Dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 janvier, un événement tragique a secoué la maison d’arrêt d’Osny, située dans le Val-d’Oise. Un détenu de 34 ans, placé en quartier disciplinaire, a été retrouvé pendu dans sa cellule. Malgré l’intervention rapide des surveillants et des secours, l’homme n’a pas pu être sauvé.
Une découverte tragique lors d’une ronde nocturne
Aux alentours de 23h30, les surveillants effectuant une ronde de routine ont fait une découverte bouleversante. Le détenu, qui venait de passer en quartier disciplinaire après avoir été en Structure d’accompagnement vers la sortie (SAS), était suspendu à une couverture, utilisée comme corde improvisée. Cet outil de confort, standard dans les cellules, est devenu l’instrument d’un suicide présumé.
L’homme, dont l’identité n’a pas été révélée, avait été transféré dans ce quartier disciplinaire peu de temps avant le drame. Ce transfert, souvent perçu comme une mesure punitive, contraste avec sa précédente intégration en SAS, qui vise à faciliter la réinsertion des détenus en fin de peine.
Une problématique persistante dans le milieu carcéral
Cet incident tragique met en lumière une fois de plus le fléau des suicides en milieu carcéral. Selon des chiffres alarmants, 149 détenus se sont donné la mort en 2023, un chiffre qui souligne la prévalence du désespoir parmi cette population vulnérable. Les taux de suicide en prison sont largement supérieurs à ceux de la population générale, révélant des lacunes dans les dispositifs de prévention et d’accompagnement psychologique.
Malgré certaines mesures préventives, telles que l’enlèvement des lacets ou d’objets jugés dangereux, des éléments du quotidien, comme les draps et les couvertures, continuent de servir de moyens pour mettre fin à ses jours. Ces tragédies posent des questions sur l’efficacité des protocoles en place et sur les moyens d’atténuer la souffrance psychologique des détenus.
Une enquête pour faire la lumière sur les faits
Dès la découverte du corps, les secours ont été mobilisés, mais n’ont pu que constater le décès du détenu. Un obstacle médico-légal a été posé pour permettre des investigations approfondies. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet acte désespéré et vérifier si des manquements ou des facteurs aggravants ont pu contribuer à ce drame.
Un connard en moins c’est bon pour la sécurité…..
Bof, ce n’est pas bien grave !!! Cela fera une bouche de moins à nourrir !!!