Si la grande majorité de la classe politique s’accorde à dire que la France et l’Algérie sont entrées dans leur plus grande crise diplomatique depuis 1962, l’accord de 1968 entre les deux pays est mis en cause par Bruno Retailleau et Gérald Darmanin. Celui-ci permet aux Algériens de bénéficier d’un régime dérogatoire en matière de circulation et de séjour sur le sol français. Le 13 janvier, l’institut de sondage CSA publiait une étude qui montrait que 74% des Français était d’accord avec cette idée. Pourtant, alors que même La France insoumise se déchire en interne sur cette question, Dominique de Villepin estime que cette proposition est «inacceptable» et refuse tout discours de fermeté à l’encontre d’Alger.
«Nous sommes liés par l’histoire, la culture, la géographie et le peuple» à l’Algérie, selon l’ancien Premier ministre
Celui qui représentait l’aristocratie parisienne de droite est désormais encensé par l’extrême gauche, surtout depuis ses prises de position pro-Hamas après le 7 octobre. L’avocat du Qatar, qui refuse de publier ses comptes, s’est offusqué de la proposition des ministres de l’Intérieur et de la Justice de remettre en cause l’accord de 1968. « »Il faut dénoncer l’accord de 1968 avec l’Algérie »… Quand on a l’histoire que nous avons avec l’Algérie, peut-on réduire cette relation à une simple formule comme celle-là ?», dira-t-il dans un entretien donné à Mediapart. Et d’ajouter: «Que signifie « supprimer l’accord de 1968 »? En clair, cela revient à donner un coup à l’Algérie. C’est ça, une diplomatie? C’est ça, une politique vis-à-vis d’un pays avec lequel nous sommes liés par l’histoire, la culture, la géographie et le peuple? On ne peut pas prétendre parler au monde en n’employant uniquement le langage de la surenchère». Une position très personnelle qui a suscité de nombreux commentaires.
«Nouvelle recrue du camp des collabos»
Dominique de Villepin n’aura aucun mot sur le peuple algérien et ses conditions de vie sous la coupe du FLN. L’essayiste Ferghane Azihari ira jusqu’à qualifier l’ancien Premier ministre de «nouvelle recrue du camp des collabos». Elle lui reproche de ne pas évoquer les exactions du régime algérien. Elle dénoncera sur X: «Rien sur la séquestration de Boualem Sansal par la dictature algérienne; rien sur les attaques dirigées contre Kamel Daoud; rien sur la mobilisation, par Alger, d’une diaspora hostile contre les opposants au régime». Pour nombre d’observateurs, les commentaires de l’ancien ministre des Affaires étrangères sont un aveu de faiblesse voire la marque d’une véritable complaisance avec le régime anti-français algérien. A contrario, dans un langage plus diplomatique, l’actuel ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a affirmé que la France n’aurait pas «d’autre possibilité que de riposter» si «les Algériens continuent cette posture d’escalade».
de villepin……….. perdu ! 🙂
Né au bled, donc pas étonnant que ce soit un traitre ! 🙁
Encore une girouette dans le sens du vent islamo-gauchiste pour le buzz… 🙁