Dimanche dernier avait lieu une élection législative partielle en Isère qui opposait, au second tour, la candidate Renaissance Camille Galliard-Minier au candidat LFI, Lyes Louffok. Ce dernier parviendra à réunir à peine 36% des voix. Ainsi, deux questions se posent ici. Tout d’abord, quel est l’avenir des insoumis sans le «bloc républicain» pour les soutenir contre un éventuel candidat RN. Mais aussi, comme le dit François Bayrou mardi 21 janvier, est-ce aussi le signe que les Français, en attribuant une aussi large victoire au camp démocratique, «choisissent et soutiennent une démarche de rassemblement pour faire face aux problèmes de notre pays».
Un signal envoyé aux parlementaires
Mardi 21 janvier, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre a tenu à «saluer» l’élection de Camille Galliard-Minier (Renaissance) en Isère, avec 64,28% des voix, face au candidat insoumis Lyes Louffok, qui a obtenu 35.72% des suffrages. François Bayrou dira devant la représentation nationale que c’est «un message qui [lui] semble d’une clarté aveuglante: ils choisissent et soutiennent une démarche de rassemblement pour faire face aux problèmes de notre pays». Interrogé sur le renforcement de la démocratie en France, il ira jusqu’à soutenir que cette élection était le signe que les Français avaient montrer leur volonté «de rechercher la stabilité». Et d’ajouter, en visant La France insoumise sans la nommer, qu’«il est inimaginable que nous relevions ces défis en étant divisés, dans l’injure, dans l’accusation réciproque».
Les insoumis peuvent-ils exister sans le Rassemblement national?
Autre question sous-jacente que pose cette élection, mais aussi par les précédentes perdues par les insoumis: ont-ils un destin sans le «bloc républicain» formé pour lutter contre le Rassemblement national? Ils semblent que la réponse se trouve dans les urnes. Quand d’autres partis démocratiques se présentent face à eux, les insoumis, privés de leur soutien à gauche, perdent leur siège. Prochainement, le député LFI Louis Boyard sera au centre de l’attention. Dans une élection municipale anticipée à Villeneuve-Saint-Georges, en région parisienne, il sera confronté au maire sortant communiste. Pourtant, tous deux sont supposés appartenir au NFP mais les insoumis ont voulu imposer leur candidat et une liste ultra-communautariste avec de nombreux noms déjà connus de la justice ou des services de renseignement. Les craintes sont telles au sein des mélenchonistes qu’ils voient dans cette élection un véritable test de popularité. Le premier tour aura lieu le 26 janvier et le second le 2 février 2025.
LFI s’étonne ? à vouloir installer des fichés S à l’assemblée, des pro hamas au parlement et dernièrement vouloir la racaille radicalisée au sein d’un conseil municipal….ça les surprend ???
Delogu porter plainte pour violence pour ses affiches arrachées…honte à luii le décérébré qui toise menaçant le jeune député RN à l’assemblée pourtant élu aussi démocratiquement que lui….arrachage tendu de ses affiches ? il devait être en sous-nombre le courageux et arrachage du drapeau tricolore sur un mur par sa horde ? avec kéfié et drapeau palestinien que lui même a déployé dans l’hémicycle ? continuez comme ça vous faites le jeu du RN !