Un événement tragique a secoué Marseille ce mardi 4 février 2025, avec la mort brutale d’André Cermolacce, connu sous le surnom de « Gros Dédé ». L’homme, vétéran du milieu criminel local, a été la cible d’une exécution en plein jour, succombant à des blessures mortelles après avoir reçu trois balles à la tête.
Un homicide en plein jour
D’après les premiers éléments de l’enquête révélés par Le Parisien, c’est aux alentours de midi dans le 14e arrondissement de la cité phocéenne qu’André Cermolacce a été abattu. L’assassin, qui se déplaçait à bord d’une trottinette, aurait utilisé un pistolet automatique pour commettre son acte, visant spécifiquement la tête de sa victime.
Le parcours d’un homme du « milieu »
Âgé de 70 ans, « Gros Dédé » était impliqué depuis de longues années dans les activités du grand banditisme de la région. Ses liens avec un réseau de machines à sous illégales remontent à 2005, période durant laquelle une vingtaine de bars marseillais auraient hébergé des appareils de type Bingo, connectés à ce réseau.
En septembre 2006, André Cermolacce était identifié comme un participant régulier à des rassemblements dans une brasserie du quartier des Catalans, lieu considéré comme le « siège » des opérations du réseau présumé.
Une onde de choc à Marseille
La disparition brutale d’une figure marquante du banditisme local laisse certainement un vide et pose des questions sur l’équilibre des forces au sein du milieu marseillais. Les circonstances précises de l’homicide font l’objet d’une enquête minutieuse, et l’on s’interroge sur l’impact que cet événement aura sur l’avenir de la criminalité organisée dans la ville.