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Ce fait tragique s’est déroulé après que Louise, 11 ans, soit sortie de son collège à 15h vendredi 7 février. Son corps a été retrouvé à 2h30 du matin le samedi suivant. Rapidement, un couple avait été interpellé. Rayan B., 23 ans d’origine nord-africaine avec six mentions au TAJ et sa compagne, d’origine européenne, ont été placés en garde à vue puis relâchés. Selon le procureur de la République d’Évry, l’autopsie a révélé que la fillette a été tuée d’au moins huit coups de couteau «ou de cutter». Plus de 120 policiers ont été mobilisés pour ratisser le bois des Templiers, en Essonne.
Un nouveau meurtre d’une jeune enfant
Le meurtre de Louise, 11 ans, retrouvée poignardée à plusieurs reprises dans le bois des Templiers à Longjumeau, en Essonne, le 8 février, continue de susciter de vives interrogations. L’enquête, ouverte par le parquet d’Évry, pour meurtre sur mineur, se poursuit mais le mystère sur le mobile du crime demeure entier. La violence de l’agression, avec de nombreuses plaies infligées dans des zones vitales de la victime, laisse penser à un acte prémédité et particulièrement brutal. Cependant, à ce jour, aucun suspect n’a été formellement désigné, et l’arme du crime n’a pas été retrouvée malgré un ratissage intensif du secteur. Ce manque de preuves rend l’enquête complexe. Les enquêteurs n’ont pas encore pu établir de lien direct entre la victime et un potentiel agresseur.
Le premier individu avait été interpellé à cause de sa ressemblance avec le suspect
Le couple initialement placé en garde à vue, un homme de 23 ans et sa compagne de 20 ans, a été relâché sans poursuites, n’ayant pas pu être lié au crime. Les investigations se concentrent désormais sur l’analyse des vidéosurveillance et des données de téléphonie. Les enquêteurs espèrent ainsi identifier l’auteur ou les auteurs du meurtre. Si des images montrent un homme suivant Louise avant sa disparition, cela pourrait indiquer un lien entre l’agresseur et la victime. Toutefois, rien ne permet encore de confirmer cette piste.
Face à l’inquiétude croissante des parents et des habitants des communes de Longjumeau et d’Épinay-sur-Orge, un dispositif de sécurité a été mis en place pour sécuriser les trajets des élèves vers les établissements scolaires. Nos confrères du Parisien indiquent que les autorités locales incitent même les parents à organiser des «pédibus», des groupes d’enfants accompagnés sur leur trajet. Dimanche 9 février, une grande battue, qui a mobilisé 120 policiers, n’a rien donné. L’arme du crime demeure introuvable. Une seule chose est sûre: un homme suivait bien la petite fille mais une source proche du dossier confie que «rien à ce stade ne permet d’affirmer qu’il s’agit bien du tueur».