Essonne : une dispute entre voisins dégénère, un homme éviscéré

Une altercation ayant éclaté dans la nuit de dimanche à lundi dans la commune de Brétigny-sur-Orge a conduit à une issue dramatique. Les forces de l’ordre, sollicitées pour une querelle de voisina.ge, ont découvert un homme de 36 ans présentant de graves blessures à l’abdomen, il a été éviscéré

Les circonstances de l’incident

La police a été alertée vers 23h30 pour intervenir dans la rue Alfred-Blanc où le conflit a pris un tournant tragique. À leur arrivée, les agents ont trouvé la victime en état d’éviscération dans un appartement du premier étage. Rapidement pris en charge par les secours, les sapeurs-pompiers et le Samu ont évacué l’individu vers un établissement hospitalier francilien, où il a été signalé hors de danger le lendemain par une source proche du dossier.

Suspect et mobile présumés

Peu de temps après la découverte de la victime, un homme de 39 ans, qui réside dans le même immeuble, a été appréhendé par les autorités. Ce bâtiment étant connu pour héberger d’anciens patients de l’hôpital psychiatrique Barthélémy-Durand situé à Étampes, une plainte avait déjà été déposée pour nuisance sonore, liée à une musique jouée à un volume élevé. Les enquêteurs examinent désormais si la musique peut être le facteur déclenchant de la confrontation. Une investigation a été ouverte pour tentative de meurtre confiée à la division de la criminalité territoriale (DCT). L’état d’alcoolisation du suspect lors de sa capture et les procédures médicales nécessaires pour établir sa responsabilité pénale sont actuellement en cours.

Conséquences et suites judiciaires

La victime, après des soins urgents, semble s’éloigner du danger, tandis que le suspect est sujet à des examens psychiatriques afin de déterminer son aptitude à être maintenu en garde à vue. Cet incident soulève des questions concernant la cohabitation et le suivi post-hospitaliers des patients psychiatriques, un sujet déjà sensible dans ce quartier. Les autorités compétentes et les services de santé mentale seront probablement invités à commenter les dispositifs en place et leur efficacité à prévenir de telles situations.