
Jean Castex, président de la RATP ©Alamy
L’ancien Premier ministre Jean Castex, désormais PDG de la RATP, a été placé en garde à vue jeudi 13 février 2025 à Montpellier, avant d’être relâché en fin de journée après son audition. Cette procédure intervient dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Perpignan, portant sur des accusations de faux, usage de faux et détournement de fonds publics. Les faits concernent une opération immobilière datant de 2017-2018, bien avant ses fonctions gouvernementales.
Une opération immobilière qui interpelle
L’affaire a été révélée à la justice grâce à un signalement déposé par l’association anti-corruption Anticor en novembre 2023. Selon une source proche de l’enquête, Jean Castex, à l’époque président de la communauté de communes de Conflent Canigou, aurait joué un rôle clef dans une opération financière et immobilière suspecte avec la société Selecom, basée à Prades, dans les Pyrénées-Orientales. Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans les équipements de communication. Les investigations se portent sur une opération immobilière datée du 8 décembre 2017. En effet, la communauté de communes a emprunté 1,08 million d’euros auprès du Crédit Agricole pour racheter un bâtiment à Selecom. Ce crédit-bail avait pour objectif de racheter un bien de cette société, déjà en difficulté financière, pour ensuite le louer à l’entreprise. Un premier bâtiment était déjà loué par la communauté de communes à Selecom depuis 2009 pour un montant annuel de 90.000 euros. Cependant, le montant de la redevance est resté inchangé, bien que deux bâtiments aient été loués au lieu d’un seul. Cette situation a conduit l’association Anticor à remettre en question la légalité de l’opération. Elle suspecte un abus de fonds publics.
Un montage financier complexe
L’enquête vise à déterminer si ce montage financier, qui semble avoir bénéficié à une entreprise en difficulté, était légal. Les enquêteurs cherchent ainsi à déterminer sir l’objectif était de sauver des emplois s’il s’agissait-il d’un procédé illégal, susceptible de constituer une fraude. Bien que Jean Castex n’ait été formellement accusé d’aucun enrichissement personnel, les doutes portent sur la gestion des fonds publics dans ce cadre précis. Le rôle de l’ancien Premier ministre, en tant que «l’ordonnateur des dépenses de la collectivité» est mis en avant par Anticor. L’association le désigne ici comme étant au cœur de cette affaire. Mais, lors de son audition, Jean Castex a affirmé avoir répondu à toutes les questions posées par les autorités, et s’est déclaré «sereinement à la disposition de l’autorité judiciaire». Aucune mise en examen n’a encore été prononcée, mais l’enquête se poursuit pour éclaircir les contours de cette opération et la légalité de l’ensemble des actions entreprises.
Sans déconner !! Je n’ai pas dû bien comprendre : Anticor se plaint que la comcom, présidée par Jean Castex en 2017, ait consenti un allègement de taxe à une société en difficulté ?!
Bon ben, finalement, tout va bien en France !!
Il n’ont rien personne d’autre à « chasser’ ?!? La justice c’est elle pas trop encombrée ? Pas d’autres priorité ? Quelle énergie, quelles dépenses pour rien ! Je rappelle que M CASTEX coûte actuellement à l’état env 7800 euros alors que les autres sont à plus de 100000 euros voire 200 000 euros
du centre droit à l »extreme droite, rien ne leur échappe ..
des purs
Faisons confiance à la Justice qui n’a pas de sympathie particulière à l’égard du bord politique de Jean Castex !🙂
Tous ces politiques ne peuvent s’empêcher de mettre les doigts dans le pot de confitures !!!
bizarre ², anticor est il apolitique ?
Pourquoi bizarre ? C’est bien cette association qui déplaisait à notre cher président car elle levait des lièvres qui l’embarrassait (lui ou des amis) et qui ne voulait pas qu’elle puisse aller jusqu’à porter ces affaires devant la justice ?