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François Bayrou ©Capture d'écran France 24
Les tensions continuent de croître entre la France et l’Algérie. Dans un contexte inédit depuis 1962, le Premier ministre a annoncé, mercredi 26 février, sa volonté de réexaminer l’ensemble des accords bilatéraux entre les deux pays. Cette décision intervient à la suite d’un comité interministériel sur l’immigration où les discussions ont porté sur les accords de 1968, jugés non respectés par l’Algérie. Lors de la conférence de presse donnée suite à cette réunion, Matignon a exprimé sa fermeté face à Alger. «Les accords de 1968, qui assouplissent l’arrivée et la délivrance de titres de séjour aux ressortissants algériens, ne sont pas respectés. Nous ne pouvons pas accepter que cette situation perdure», a expliqué Bayrou. Il a ajouté que le gouvernement français ne tolérerait plus les refus de réadmission des ressortissants algériens, considérant cela comme une atteinte directe aux accords en vigueur.
Apporter des réponses claires aux attaques incessantes d’Alger
Ainsi, le Premier ministre a annoncé la présentation d’une «liste d’urgence» de personnes à renvoyer en Algérie. «S’il n’y avait pas de réponse de la part d’Alger, la dénonciation des accords serait la seule issue possible», a-t-il prévenu, tout en précisant que cette solution n’était pas souhaitée. De plus, le locataire de Matignon a demandé un audit interministériel sur la politique de délivrance des visas par la France. Il a aussi exprimé une «grande inquiétude» concernant le cas de Boualem Sansal. Atteint d’un cancer de la prostate, l’écrivain franco-algérien a entamé une grève de la faim il y a quelques jours. «Prononcer son nom dans cette conférence de presse est une manière de souligner l’importance que la France accorde à sa personnalité et au respect qui devrait lui être dû», a déclaré François Bayrou.
De nombreux leviers contre l’Algérie pourraient être actionnés
Ces annonces surviennent dans un contexte de fortes tensions entre les deux pays. Le 22 février, l’attentat islamiste perpétré à Mulhouse par un Algérien sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) a relancé la question du renvoi des ressortissants algériens. Alger avait refusé à dix reprises de reprendre l’assaillant présumé. Depuis, plusieurs membres du gouvernement français, dont le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, ont appelé à durcir le ton face à l’Algérie. Mardi 25 février, une première mesure a été prise. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a annoncé la restriction de l’accès au territoire français pour plusieurs dignitaires algériens. Pour rappel, les accords de 1968, qui offrent des avantages considérables aux ressortissants algériens, sont au cœur des préoccupations françaises. Le Quai d’Orsay plaide désormais pour que les interdictions d’entrer sur le territoire concerne toute l’Union européenne et non plus seulement la France.
De toute façon la France ne peut malheureusement pas unilatéralement dénoncer tous les traités avec l’Algérie – Elle se ferait condamner immédiatement par toutes les instances juridiques ! La seule façon de le faire il faut détricoter un à un les différents décrets et textes notamment ceux de 1993-1994 par exemple article 5 – il n’y a pas de délai de réponse du pays concerné donc… jamais De plus on y parle de « Ambassade d’Algérie en France » si je ne me trompe pas, actuellement, il n’y en a plus ! – mais aussi faire pression avec toutes les différentes aides et ça… grand mystère
J’ai tjrs pensé que Bayrou n’avait aucune légitimité et cela se précise…..
Quelle misère ! Avez-vous regardé son intervention ? Perdu dans ses fiches – dans ses paroles .. avec un ministère de l’intérieur qui lui souffle quoi dire ! Absolument pas crédible ! Des paroles et paroles toujours des paroles mais malheureusement pas d’acte ! comme d’habitude je dirais Jamais aucun politique du moment n’osera franchir le pas de ne serait ce que toucher à cet accord de 1968 ! Quant à le supprimer tout simplement et enlever tous ces passe-droits même pas en rêve !
paroles… paroles… et paroles comme disait Dalida !
On verra comment bayroupette s’en sortira…