Soupçonné d’avoir violé une petite fille de trois ans, le tribunal décide la remise en liberté du principal suspect

Les faits s’étaient déroulés le 15 février dernier. Le barman d’un hôtel de Font-Romeu, soupçonné d’avoir violé une fillette de trois ans ce soir-là, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 4 mars. L’homme de 52 ans, qui nie les faits, avait été placé en détention provisoire depuis le 17 février. La petite fille, en vacances avec son père dans la station de ski des Pyrénées-Orientales, dormait seule dans une chambre au troisième étage de l’hôtel. Son père, qui se trouvait au bar, a découvert sa fille en état de choc vers 3 heures du matin. Pourtant, il a affirmé avoir régulièrement vérifié que sa fille dormait bien durant la soirée.

Remis en liberté alors que le tribunal n’a pas encore les résultats des tests ADN

L’avocate du barman, Me Roxane Césari, avait fait appel de la détention provisoire, arguant que son client, homosexuel, n’avait «aucun attrait pour les femmes et encore moins pour les enfants». La cour d’appel de Montpellier a finalement levé la détention provisoire, plaçant le suspect sous contrôle judiciaire en attendant les résultats des prélèvements ADN, toujours en cours. Le père de la fillette assure avoir trouvé sa fille en état de choc à son retour dans la chambre. Les prélèvements ADN effectués n’ont pas encore livré leurs résultats, laissant l’enquête en suspens. Le barman, qui clame son innocence, reste sous contrôle judiciaire, avec des restrictions strictes imposées par la justice.

Le quinquagénaire avait été mis en examen pour «viol»

La mère de la fillette, Laura Dumora, a témoigné de la détresse de sa famille depuis l’incident. «On ne vit plus», a-t-elle confié à nos confrères de France Info, décrivant les nuits agitées et les cauchemars de sa fille. La petite victime, âgée seulement de trois ans, a clairement désigné le barman lors de son audition par les gendarmes. L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de cette nuit du 15 février. Les autorités judiciaires restent prudentes, attendant les résultats des analyses ADN pour avancer dans cette affaire. La famille se dit «choquée» de voir le violeur présumé de leur fillette être relâché alors que les enquêteurs n’ont toujours pas les résultats de ces tests essentiels aux investigations.