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Un acte de violence inouïe vient ébranler la communauté d’Auxerre, où un couple a été récemment jugé pour la décapitation de leur propre chienne. Cet événement tragique soulève des questions sur la maltraitance animale et les circonstances qui peuvent conduire à de telles extrémités.
Un dénouement tragique pour une chienne à Auxerre
Le tribunal correctionnel d’Auxerre a été le théâtre d’un verdict suite à un acte particulièrement brutal. En effet, un homme de 38 ans, traité pour alcoolisme et consommation de stupéfiants, et une femme de 31 ans, suivie pour des troubles mentaux, ont été condamnés pour avoir mis fin à la vie de leur chienne d’une manière des plus barbares.
La scène s’est déroulée en mai de l’année dernière, lorsque les forces de l’ordre, initialement intervenues pour des violences conjugales, ont découvert le corps mutilé de l’animal. La chienne, un dogue argentin, avait été poignardée et décapitée, plongeant les enquêteurs dans l’horreur de cet acte.
Les circonstances derrière le drame
Au cours du procès, il a été révélé que l’animal, perçu comme dangereux par le couple, avait été tenu pour responsable de la mort d’autres animaux, dont le chat du compagnon. L’accusée a témoigné de l’état de choc dans lequel ils se trouvaient après la découverte de leur chat inerte, alléguant que la chienne en était la coupable. « On était sous le choc. On a commencé à boire, fortement. Il m’a dit que c’était de ma faute, car la chienne était à moi. Dans un acte désespéré, je lui ai donné un coup de couteau », a-t-elle confié lors du procès.
La réaction de la société civile et la condamnation
L’avocate de la Fondation Brigitte Bardot a décrit le « Le supplice a duré vingt minutes », un temps durant lequel l’animal a souffert d’une violence sans nom. Les avocats des parties civiles ont unanimement dénoncé un « acte de barbarie » et « une brutalité inouïe », qualifiant le geste de décapitation comme « une première en France ».
Face à ces faits, le tribunal correctionnel d’Auxerre a prononcé une peine de 18 mois d’emprisonnement pour l’homme et de deux ans pour la femme. Ces peines s’alignent globalement sur les réquisitions du parquet. Les accusés, bien qu’ils aient exprimé un certain manque de « remords » pendant l’audience, devront maintenant répondre de leurs actes derrière les barreaux.