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La quiétude de l’autoroute A41 a été brutalement rompue mardi en fin d’après-midi, lorsqu’une fusillade en pleine circulation a coûté la vie à Jean-Pierre Maldera, une figure notoire du banditisme grenoblois. Ce meurtre, aux allures de règlement de comptes, remet en lumière les tensions persistantes dans le milieu criminel de la région.
Escalade de violence sur l’A41
Aux abords de la ville de Domène, en direction de Chambéry, une violente décharge de balles a visé une BMW conduite par Jean-Pierre Maldera. Malgré l’intervention rapide des secours, la victime, en arrêt cardio-respiratoire à leur arrivée, n’a pas survécu. Les assaillants ont pris la fuite, abandonnant peu après leur véhicule, une Mégane RS volée, retrouvée incendiée près de Grenoble, dans la banlieue de Saint-Martin-d’Hères.
Retour sur la vie d’un ancien caïd
Jean-Pierre Maldera, 71 ans, était bien connu des services de police locaux. Avec son frère Robert, disparu depuis 2015, il avait dirigé le milieu italo-grenoblois. En décembre 2004, ils avaient été incarcérés pour association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, extorsion de fonds et proxénétisme organisé. Cependant, un vice de procédure avait conduit à leur libération au printemps 2005.
Perturbations et enquête en cours
La fusillade a entraîné la fermeture de l’A41 en direction de Chambéry, avec une déviation mise en place par l’A48 et l’A43. La circulation en sens inverse a également été perturbée, une sortie obligatoire étant instaurée à Montbonnot. Les enquêteurs se sont rapidement rendus sur les lieux pour recueillir des preuves et ouvrir une enquête sur cet homicide, qui évoque les ombres du passé mafieux de la ville.
