
Marine Tondelier ©Capture d'écran France 2
La secrétaire nationale sortante d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Marine Tondelier, apparaît comme la grande favorite pour conserver la présidence du parti à l’issue du congrès d’avril. Alors que le Parti socialiste s’enlise dans ses querelles internes et que Les Républicains assistent à une lutte de leadership entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, les Écologistes tiennent leur congrès dans une relative discrétion. Du 17 au 19 avril, près de 16 000 adhérents sont appelés à voter pour renouveler la direction du parti.
Outre l’élection du secrétaire national, les militants désignent également leurs porte-parole, leurs adjoints et les membres du bureau politique. Marine Tondelier, en poste depuis décembre 2022, est donnée largement favorite, face à trois concurrents peu médiatisés comme Karima Delli, Florentin Letissier et Harmonie Lecerf-Meunier. Ces derniers dénoncent une élection verrouillée, pointant du doigt des règles internes taillées, selon eux, pour reconduire la direction actuelle. En réponse, Marine Tondelier se targue de piloter un parti où la démocratie interne «vit bien», affirmant que les clivages idéologiques se sont largement estompés.
Des critiques émergent sur le fonctionnement interne du parti
Karima Delli, eurodéputée sortante, regrette un affaiblissement du débat démocratique au sein d’EELV. «Nous sommes passés de trop de démocratie à trop peu», dénonçait-elle fin mars sur le réseau X. Dans Le Point, elle fustigeait également une écologie devenue «bourgeoise et urbaine», loin des préoccupations populaires. L’affaire Julien Bayou, ancien dirigeant visé par des accusations de harcèlement, relancée par la presse malgré son classement sans suite, continue de nourrir des tensions au sein du mouvement.
Ce climat n’a toutefois pas affaibli la position de Marine Tondelier, qui a fait le choix de ne pas véritablement mener campagne, se contentant de soutenir des profils choisis, comme Guillaume Hédouin pour représenter la ruralité au poste de porte-parole. Mais c’est finalement Éric Piolle, maire de Grenoble et figure plus indépendante, qui pourrait s’imposer à ce poste stratégique. Sa candidature dissidente a surpris, notamment par son poids médiatique et sa volonté affichée de redonner une visibilité nationale au parti.
La convention d’investiture prévue à Pantin les 26 et 27 avril
Un éventuel second tour reste envisageable si aucun candidat n’atteint la majorité requise. Mais, sauf retournement de situation, Marine Tondelier devrait sortir renforcée de cette séquence, en dépit des critiques sur son style de gouvernance. L’échec cuisant des Écologistes aux dernières européennes (5,5%) avait pourtant fragilisé sa légitimité. Depuis, son rôle moteur dans la création du Nouveau Front populaire lui a offert une exposition médiatique précieuse, consolidant son image de leader incontournable au sein du parti Écologiste. Ainsi, Marine Tondelier capitalise sur sa notoriété récente pour maintenir sa position au sommet. Reste à voir si cette stratégie suffira à relancer une formation en quête de crédibilité et de cap politique clair.
EELV c’est vraiment un parti de looser, ils ferait couler le pays dans tout les domaines.
Et pourtant ils y à encore des abrutis pour voter pour eux !!
Des LFIstes déguisés en vert. Ils sont aussi véhéments que les ultra gauches et n’ont d’écolo que le nom. L’écologie n’est pour eux que le prétexte pour s’attirer des voix. C’est de l’escroquerie en effet !
Des LFIstes déguisés en vert. Ils sont aussi véhéments que les ultra gauches et non d’écolo que le nom. L’écologie n’est pour eux que le prétexte pour s’attirer des voix. C’est de l’escroquerie en effet !
sacrés escrolo… y vont prendre une branlée en 2026 et 2027 ! 🙂 🙂 🙂