
Rima Hassan ©Capture d'écran Le Point
Nous avons appris que le 16 avril 2025, Rima Hassan, eurodéputée de La France Insoumise, a été auditionnée par la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) de la police judiciaire de Paris. Cette convocation fait suite à plusieurs plaintes déposées contre elle pour des faits présumés de menaces de mort et d’apologie du terrorisme.
En effet, Depuis plusieurs mois, Rima Hassan est visée par des plaintes émanant de diverses personnalités politiques. Ces dernières l’accusent de tenir des propos justifiant ou minimisant des actes terroristes, notamment en lien avec le conflit israélo-palestinien. Le parquet de Paris a confirmé que les investigations sont toujours en cours.
Multiplication des plaintes contre Rima Hassan
En avril 2024, l’activiste pro-Hamas avait déjà été convoquée par la Direction nationale de la police judiciaire pour des faits similaires. La Dépêche du Midi rappelle qu’elle avait alors été entendue pour «apologie publique d’un acte de terrorisme commis au moyen d’un service de communication en ligne». Les déclarations de Rima Hassan sur le Hamas ont suscité une vive polémique. Le 27 février 2025, lors d’une interview sur Sud Radio, elle a affirmé que le Hamas menait «une action légitime du point de vue du droit international». Dans le même temps, elle reconnaissait que certains de leurs procédés, comme les prises d’otages, ne l’étaient pas.
Ces propos ont été jugés inacceptables par plusieurs responsables politiques. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a déclaré que de tels propos relevaient de l’apologie du terrorisme et a signalé l’affaire à la procureure de la République. Par ailleurs, Prisca Thévenot, ancienne porte-parole du gouvernement, a porté plainte après avoir reçu des menaces de mort, qu’elle attribue à une vague de haine provoquée par un tweet mensonger de Rima Hassan.
Une affaire aux répercussions politiques
En avril 2024, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, avait également été convoquée pour apologie du terrorisme, suite à un communiqué de presse de son parti le 7 octobre 2023, qui mettait en parallèle l’attaque du Hamas et la politique d’occupation israélienne. Ces convocations ont été dénoncées par LFI comme des tentatives de criminaliser des voix dissidentes. Un rassemblement de soutien avait été organisé devant le siège de la police judiciaire de Paris, où Mathilde Panot avait exprimé sa désapprobation envers cette situation, la qualifiant de «fuite en avant sans précédent».
En effet, toutes prises de position contre les groupes terroristes islamistes sont systématiquement attaquées par les élus insoumis. Ici,lL’audition de Rima Hassan par la police judiciaire marque une nouvelle étape dans une série d’enquêtes visant des membres de LFI pour des propos liés au conflit israélo-palestinien. Alors que les investigations se poursuivent, cette affaire continue de susciter des débats sur la lutte contre le terrorisme en France.
Mais quand, mettra-t-on enfin ces gens nauséabonds et néfastes, hors d’état de nuire ? Ils sont dangereux et c’est inadmissible de les laisser continuer à déverser leur haine et leurs appels au désordre. Le pays est en grand danger, avec de tels énergumènes en liberté !