
Courbevoie-college-deuil
La communauté éducative est sous le choc suite à un événement dramatique survenu au collège Les Renardières de Courbevoie. Un accident ayant coûté la vie au responsable d’établissement plonge élèves, parents et personnel dans la stupeur, alors que les autorités académiques se mobilisent pour apporter leur soutien face à cette situation exceptionnelle.
Une fin tragique qui bouleverse l’établissement
Le mardi 29 avril dernier, un drame s’est produit au collège Les Renardières de Courbevoie. Le principal de l’établissement a perdu la vie après être tombé de son logement de fonction dans l’après-midi.
Face à cette situation, le rectorat de Versailles a rapidement confirmé qu’il s’agissait d’un accident aux conséquences fatales, tandis que Frédéric Fulgence, Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale (DASEN) des Hauts-de-Seine, prenait l’initiative d’informer les familles par courrier.
Mesures d’urgence et accompagnement psychologique
À la suite de cet événement bouleversant, une série de dispositions a été immédiatement mise en œuvre pour accompagner la communauté scolaire. Les cours ont été suspendus et les élèves ont été raccompagnés chez eux.
Une cellule d’urgence médico-psychologique a été déployée pour offrir un soutien adapté aux personnes affectées par ce drame soudain.
Réaction officielle des autorités
Le recteur de l’académie de Versailles, Etienne Champion, a officiellement réagi à cette nouvelle en déclarant : « C’est avec une profonde tristesse que nous confirmons le décès du principal du collège Les Renardières de Courbevoie le 29 avril dans l’après-midi ».
La gravité de la situation a conduit le préfet des Hauts-de-Seine à se rendre personnellement sur les lieux, accompagné du recteur et du DASEN, marquant ainsi l’importance accordée à cet événement tragique.
Le maire de Courbevoie, Jacques Kossowski, n’a pas tardé à exprimer sa consternation face à ce qu’il a qualifié de « décès brutal ».
Portrait d’un éducateur apprécié
Le principal décédé avait pris ses fonctions à la rentrée de septembre 2023, mais son engagement dans l’encadrement scolaire remontait à 2006, témoignant d’une carrière dévouée à l’éducation nationale depuis plus de 17 ans.
Un homme engagé et accessible
Les témoignages recueillis dressent le portrait d’un professionnel estimé. La mère d’un collégien le décrivait comme « très à l’écoute, impliqué, humain, et toujours facilement abordable ».
Une autre source qui avait collaboré avec lui témoigne : « J’ai eu l’occasion de travailler avec lui sur plusieurs projets à l’école. Il laissait une impression très positive. »
Sa disparition laisse un vide important dans cet établissement où il avait su, en quelques mois seulement, gagner la confiance et le respect de son entourage professionnel.