
Crédit image @adobe stock / véhicule de secours
Le village de Châtonnay, dans l’Isère, a été le théâtre d’un enchaînement tragique ce mercredi 30 avril. Deux hommes morts, une femme sous le choc, une salle de yoga traumatisée : le calme apparent de cette commune a brutalement volé en éclats.
Une vengeance en deux temps
Tout commence dans une maison isolée du hameau de Saint-Christophe, à la lisière de la commune. Vers 19h40, des coups de feu déchirent la fin d’après-midi. Des voisins accourent. À l’intérieur, Gérard Plommet, 69 ans, git gravement blessé. Malgré les tentatives de réanimation, il décède sur place, atteint par balles, notamment au thorax et à la tête. L’auteur présumé : Michel Daligaux, 67 ans. Il ne prend pas la fuite. Son objectif est encore inachevé.
Une salle polyvalente devient théâtre du pire
Quelques instants plus tard, Daligaux pénètre dans la salle où se déroule un cours de yoga. Sa femme y participe. L’atmosphère y est calme, silencieuse, concentrée. Jusqu’à son entrée brutale. Il brandit son arme sous les regards pétrifiés. Les élèves croient à une tuerie imminente. Puis, dans un moment glaçant, il fixe son épouse.
« Regarde-moi bien, regarde ce que je vais faire », lâche-t-il. Il se tire ensuite deux balles, sous les yeux de la femme qu’il n’a visiblement jamais cessé de surveiller.
Une communauté marquée à vie
Les secours interviennent rapidement, mobilisant même un hélicoptère du Samu. En vain. Ni Gérard Plommet ni Michel Daligaux ne survivront à leurs blessures. La compagne du tireur, témoin directe de ce suicide orchestré, est prise en charge par les équipes d’urgence psychologique. Une cellule dédiée est également ouverte pour les autres personnes présentes au yoga et les voisins du hameau.
Le maire de Châtonnay, Jean-Michel Nogueras, décrit une scène de panique maîtrisée de justesse : « Elles étaient au yoga quand il est arrivé avec son arme. Elles ont cru qu’il allait tirer de partout. »
Une enquête pour assassinat
Le parquet de Vienne, par la voix du procureur Olivier Rabot, a ouvert une enquête pour assassinat. L’objectif : reconstituer précisément les motivations et le déroulement de cette tragédie. Derrière le geste de Michel Daligaux, les enquêteurs soupçonnent un mobile jaloux lié à la nouvelle relation de son épouse avec Gérard Plommet.
À Châtonnay, l’émotion est palpable. Un village entier tente désormais de comprendre comment un homme a pu sombrer ainsi, au point de faire du yoga un champ de mort.
Jalousie… meurtrière et un procès en moins !
Si elle n,était plus amoureuse et qu’elle n,avait plus de sentiments pour lui l,usures du temps. Elle avait tout à fait le droit d,être heureuse avec une autre personne, cela fait partie de la vie, on ne tue pas les gens pour cela. Ça femme n’était pas sa propriété ce n’est pas une maison, voiture, appartement.