L’État participera à la recapitalisation à hauteur de 2,1 milliards d’euros de EDF. Le groupe, détenu à 84% par l’État, a vu son bénéfice net multiplié par huit à 5,1 milliards d’euros l’an dernier, bénéficiant notamment de la bonne production nucléaire française.
Le FED a annoncé vendredi 18 février un « plan d’action » qui va renflouer l’État pour renforcer ses finances. 2022 sera confrontée à des enjeux de production nucléaire et à des mesures gouvernementales pour limiter la hausse des factures d’électricité.
Recapitalisation de l’entreprise
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé que l’État participera à une recapitalisation des entreprises de 2,1 milliards d’euros. Le ministre a déclaré que la somme, équivalente à la part de 83,9% des fournisseurs d’électricité de l’État, augmenterait son capital de 2,5 milliards de dollars.
Le bénéfice net du groupe a été multiplié par huit l’an dernier à 5,1 milliards d’euros, bénéficiant notamment d’une bonne production d’énergie nucléaire en France. Mais « depuis le début de l’année 2022, nous avons des difficultés » qui ont nécessité « un plan d’action« , a déclaré à la presse le directeur général Jean-Bernard Levi.
43 milliards d’euros de dettes
EDF sera en effet touché par une production nucléaire en berne cette année, avec notamment des problèmes de corrosion sur plusieurs réacteurs. Le groupe, qui avait une dette nette de 43 milliards d’euros à la fin de l’année dernière, doit faire face à d’importants investissements. Emmanuel Macron vient d’annoncer son intention de construire six réacteurs EPR en France et d’en étudier huit autres.