Biodiversité : Un plan national de lutte contre les espèces exotiques envahissantes présenté par le gouvernement

Biodiversité : Un plan national de lutte contre les espèces exotiques envahissantes présenté par le gouvernement. Ces espèces végétales et animales introduites par l’homme en dehors de leur environnement habituel peuvent être porteuses d’agents pathogènes et sont difficiles à éradiquer une fois établies.

C’est le cas des ragondins, des frelons asiatiques, des jussies rampantes, des tourterelles turques de Guadeloupe et des lianes papillons de La Réunion. Mardi, Bérangère Abba, secrétaire d’État à la Biodiversité, a présenté un plan national de lutte contre les espèces exotiques envahissantes. Le plan couvre la période 2022-2030, précise le ministère de la Transition écologique dans un communiqué.

Le rapport d’experts de l’ONU sur la biodiversité de 2019 a classé les espèces exotiques envahissantes parmi les cinq principaux responsables de la destruction de la nature, après l’utilisation des terres, l’exploitation directe des ressources, le changement climatique et la pollution.

1.5 millions d’euros pour lutter contre ces espèces

« En France, la menace est particulièrement aiguë sur les îles et en Outre-mer » et s’aggrave avec le changement climatique, poursuit le ministère. Ces espèces végétales et animales, introduites par l’homme en dehors de leur environnement habituel, menacent la biodiversité et peuvent être porteuses d’agents pathogènes difficiles à éradiquer une fois établis.

Le gouvernement compte s’appuyer sur « la prévention et l’action en amont » en sensibilisant les particuliers et les structures aux espèces exotiques envahissantes, en élaborant des orientations pratiques sur ces espèces, en renforçant les contrôles et en veillant à « la bonne application des dispositions législatives et règlementaires« .

De 2022 à 2025, un programme spécial de 500 opérations « coup de poing » sera mis en place. Le ministère recevra 1,5 million d’euros la première année pour lutter contre les espèces potentiellement susceptibles de s’installer. Le ministère a précisé qu’un arrêté serait publié pour commentaires « pour restreindre le commerce, la possession et le transport d’espèces telles que , la crassule de Helms, la moule Quagga ou encore le frelon oriental ».