Levothyrox : Merck Labs ordonne enfin une indemnisation à plus de 3 300 personnes après avoir changé sa formule médicamenteuse
Levothyrox : Merck Labs ordonne enfin une indemnisation à plus de 3 300 personnes après avoir changé sa formule médicamenteuse. Le laboratoire a été condamné à payer à chaque plaignant de 1 000 € en juin 2020.
Nouvelle victoire judiciaire pour les utilisateurs du Levothyrox
La Cour de cassation a rejeté mercredi le pourvoi du laboratoire pharmaceutique allemand Merck & Co, condamné en 2020 à verser une indemnisation par la cour d’appel de Lyon de plus de 3.300 utilisateurs du médicament ayant subi des effets secondaires suite au changement de formule. Dans son arrêt, la plus haute juridiction de droit civil a affirmé que « lorsque la composition d’un médicament change et que cette évolution de formule n’est pas signalée explicitement dans la notice, le fabriquant et l’exploitant peuvent se voir reprocher un défaut d’information », ce qui peut « causer un préjudice moral». ».
La cour d’appel a donc conclu à la « faute » et a condamné Merck à verser à chacun des plaignants 1 000 € pour « préjudice moral« , soit un total de plus de 3,3 millions d’euros, tandis que ces derniers réclamaient des dommages et intérêts de 10 000 € chacun.
Erreur et préjudice moral
La cour d’appel de Lyon avait admis que Merck avait commis une « erreur » lors du changement de formule de son traitement Levothyrox, traitant l’hyperthyroïdie et nécessitant des doses très fines, et avait condamné le laboratoire pharmaceutique à verser 1 000 euros à chaque plaignant le 25 juin 2020. L’instance d’appel « a déclaré accueillir l’appel des parties civiles et (…) a retenu que Merck avait commis une faute. La cour a estimé qu’il y a eu un préjudice moral subi par toutes les parties« , a déclaré aux médias leur avocat Christophe Lèguevaques.
En fait ce n’est pas Merck seul coupable qui a fait changer la formule sans enregistrement d’un nouveau numéro d’AMS c’est Touraine et Buzyn les indemnisations pour les clients des avocats en procédures collectives. Et les victimes qui ont ouvert un dossier à la pharmacovigilance ? Rien.
Aujourd’hui nous avons encore accès à l’ancienne formule venant de Russie pour combien de temps ? Pour ma part crise cardiaque car plus de thyroïde cancer. Depuis, aucune stabilité TSH pour une prise de moins d’un mois du poison.
Bonjour
Le titre de votre article est très ambigu, voire trompeur : l’indemnisation des victimes n’est pas à l’initiative de Merck Labs, il y sont contraints par la justice. Si vous utilisez le verbe ordonner dans le sens d’organiser, le lecteur qui ne va pas plus loin que le titre de l’article peut se méprendre. Reste à savoir si c’est volontaire de votre part ou pas. C’est tellement pervers que je ne crois pas à un pur hasard involontaire. Seriez-vous le siège d’un conflit intérieur entre Déontologie et « ne fâchons pas
nos annonceurs » ? Si c’est le cas, on voit bien qui l’a emporté.
Meilleures salutations