Météo : La nuit de dimanche à lundi a été la plus froide d'avril depuis 1947, selon Météo-France
La nuit de dimanche à lundi a été la plus froide d’avril depuis 1947, selon Météo-France qui précise que les dernières mesures sont en cours de validation.
La température d’avril la plus froide depuis 1947 a été enregistrée dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on annoncé lundi matin à l’AFP Météo France, qui a noté que les dernières mesures étaient en cours de vérification.
La Champagne a connu les températures les plus froides, descendant à -9 degrés Celsius, tandis que les gelées ont touché presque tout le pays, à l’exception de l’intérieur de Paris et de la côte méditerranéenne et de la Manche.
La France a enregistré sa nuit d’avril la plus froide depuis 1947 entre le dimanche 3 avril et le lundi 4 avril. Selon Météo-France, des records sont notamment enregistrés à Mourmelon (-9,3 °C), dans la Marne, à Châteauroux (-5,6 °C), dans l’Indre, ou encore à Vannes (-3,2 °C), dans le Morbihan. Le prévisionniste Patrick Galois a déclaré à l’AFP : « Dès que le soleil se lève, la température monte (…). Le gel touche plus de 90% du pays et, selon les régions, les gelées sont plus ou moins intenses. »
L’impact de ce gel sur les cultures est encore inconnu. « La situation est très grave, elle a été durement touchée hier soir et de nombreux arboriculteurs ont été touchés. C’était surtout des fruits à noyau, a déclaré Christiane Lambert, présidente de la fédération agricole majoritaire FNSEA. « Ça va nécessiter un soutien de l’Etat« , a-t-elle estimé, car « une catastrophe est à déclarer. On ne peut pas encore évaluer à cause de la dévastation, et on le verra quand ça dégèlera« .
Les scientifiques estiment que le changement climatique a « augmenté la probabilité » d’un épisode de froid similaire à avril 2021 d’environ 60 %. Le gestionnaire de réseau électrique RTE s’attend à une augmentation de la consommation d’électricité lundi matin en raison de températures très basses. Le RTE a indiqué à l’AFP que la croissance n’était finalement pas aussi forte que prévu, donc le black-out pourrait être évité. La consommation nationale a semblé culminer à 71 600 mégawatts (MW) à 8 h 45, manquant les attentes de 73 000 mégawatts.
