Piqûres en boîtes de nuit : retour sur un phénomène qui fait l’objet de plusieurs investigations en France. De nombreuses plaintes ont été déposées dans plusieurs villes. A ce stade, les résultats de l’analyse toxicologique ne permettent pas de déterminer si une substance dangereuse a été utilisée.
Les cas se multiplient et suscite pas mal d’interrogation. D’ailleurs, plusieurs enquêtes ont commencées en France alors que de mystérieuses injections ont eu lieu sur des jeunes noctambules, le plus souvent dans des boîtes de nuit. De nombreuses plaintes ont été déposées, mais actuellement, ceux qui font ces piqûres non volontaires n’ont pas été identifiés et des analyses toxicologiques permettront d’en savoir davantage. Retour sur un phénomène qui inquiète.
Des cas nombreux
La majorité de ces piqûres sauvages ont eu lieu dans des discothèques ces dernières semaines. C’est notamment le cas à Nantes (Loire-Atlantique), Rennes (Ile-et-Vilaine), Amiens (Picardie), Béziers (Hérault) et Grenoble (Isère). Dans cette dernière ville, des cas ont été signalés dans les salles de spectacle Le Marquee, Lamartine et Alpha Club et lors d’un concert au Palais des sports.
Au moins quatre enquêtes ont été lancées dans différentes villes, avec une quarantaine de plaintes. Dans les nuits du 6 au 7 avril et du 17 au 18 avril, 10 jeunes femmes et jeunes hommes ont déposé plus de 10 plaintes à Béziers suite à des piqûres par des objets non identifiés dans deux boîtes de nuit. Le commissariat de la ville a également enregistré une trentaine de mains courantes, a indiqué une source proche du dossier. Le parquet a lancé une enquête ouverte sur « l’administration de substances nuisibles ». Nantes est également arrivé à 23 plaintes de jeunes (20 femmes et 3 hommes âgés de 18 à 20 ans) fréquentant 8 discothèques entre le 16 février et le 13 mars. Au total, 17 plaintes pour « violence volontaire avec arme » ont été déposées.
A Grenoble, sept personnes ont aussi porté plainte. A Amiens, la police a ouvert une enquête après l’hospitalisation d’une jeune femme de 23 ans après que cette dernière ait reçu une injection dans le bras.
Mêmes symptômes
Chaque fois, les mêmes symptomes apparaissent sur les victimes qui décrivent des piqûres sur différentes parties du corps (cuisses, fesses, chevilles, bras, épaules, dos). Ces piqûres ont été depuis médicalement prouvées et décrivent plus ou moins les mêmes symptômes : bouffées de chaleur, nausées, inconfort, perte d’équilibre, picotements.
« C’était très douloureux », a témoigné Noémie, 23 ans, le week-end dernier à Béziers, qui a été piquée à la « cuisse, jusqu’au nerf sciatique ». La jeune femme a affirmé avoir été emmenée aux urgences par des amies après s’être sentie mal, les « yeux révulsés ». Elle a également dit avoir ressenti une « paralysation du côté droit pendant deux jours ». Zoé, une étudiante grenobloise de 20 ans, « a eu du coup un voile noir devant [ses] yeux ». « J’ai complètement perdu la vue. (…) La nuit, ma hanche et ma jambe droites étaient très douloureuses. C’était comme après le vaccin contre le coronavirus », raconte-t-elle dans Le Parisien.
A ce stade, la plupart des analyses toxicologiques réalisées ne conduisent pas à la détermination de l’utilisation de substances dangereuses. Mais par précaution, les contacts ont reçu un traitement préventif après une exposition au VIH.
A Nantes, plus de la moitié des 17 échantillons prélevés au cours du procès étaient négatifs au GHB, surnommé « la drogue du violeur », a indiqué le procureur Renaud Gaudeul lors d’une conférence de presse mi-mars, notant que les 9 autres échantillons devaient être en attente d’analyse.
Pas d’agression sexuelle
A Béziers, comme ailleurs, il n’y a eu aucun rapport d' »agression sexuelle ». A Grenoble, cependant, la mère d’une jeune fille de 18 ans qui a été hospitalisée pour des piqûres. Elle a assuré à un média que sa fille avait bien été droguée au GHB. « L’examen pour trouver d’éventuelles traces de GHB doit être réaliser le plus tôt possible, en tout cas avant 8 heures (sang) ou 12 heures (urines) », a relevé Eric Vaillant, le procureur de Grenoble.
Par conséquent, les victimes sont priées de se présenter au poste de police ou à l’hôpital dès que possible pour recueillir des échantillons d’urine et de sang. A Nantes, une procédure de prélèvement spécifique a été élaborée en collaboration avec la Direction de la Sécurité Publique de Loire-Atlantique et le CHU de Nantes.
La source et l’emplacement des piqûres n’ont pas été déterminés, et aucune personne n’a pas été identifiée jusque là . A Nantes, « aucune seringue n’a été trouvée sur place » ni n’est apparue dans les enregistrements de vidéosurveillance, a souligné le procureur Renaud Gaudeul, assurant « un haut niveau de mobilisation des forces de l’ordre et une surveillance accrue dans les établissements ». Un individu avait été interpellé et mis en garde à vue fin février dans le cadre de l’enquête, mais depuis, il avait été relâché « quelques heures plus tard » sans inculpation.
« Même sans administration d’une substance, l’auteur d’une piqûre dans ces circonstances aurait pu se voir reprocher le délit de ‘violences avec arme’, risquerait une peine de trois ans de prison, même sans pouvoir travailler, et avec le même système d’aggravation des peines« , a affirmé le procureur de Béziers, Rafael Balland, dans un communiqué.
En tout cas, une sorte de psychose a envahi le monde de la nuit et a été amplifiée par des témoignages sur les réseaux sociaux. Pour le parquet de Nantes, le nombre élevé de plaintes « s’explique aussi par une réelle remontée des faits et les fortes actions de sensibilisation menées par la police de Nantes ces derniers jours, auprès des responsables d’établissements ».
Faites attention car ces remarques sur les fautes de français que beaucoup font, vous fait insulter je viens d’avoir le tour.
Orthographe et syntaxe affligeantes. Mr Christel Caulet vous massacrez la langue française, comme
bon nombre de vos confrères qui se disent journalistes.
A un tel niveau de culture, changez de profession, vous rendrez service à notre si belle langue française.
bonjour
l’article proposé par Christel Caulet est bourré de coquilles et fautes de français. C’est désolant au delà des questions et problème soulevés à propos de ces agressions et des questions de sécurité et de santé des victimes , questions qui certes priment mais ne justifient pas pour autant les faiblesses grammaticales et syntaxiques. Affaires judiciaires à suivre.
amicalement
vieux « prof » fatigué
Tant que les auteurs et les produits injectés n’ont pas été déterminés mieux vaut éviter ces lieux où la drogue et surtout l’alcool font des ravages. Pauvre jeunesse …
Pour le narrateur , BEZIERS SVP…