Une baisse de 18 centimes sur le carburant : les vacanciers d’août en profiteront-ils ? Les jeux d’été sont ouverts dans les stations-service. Alors que les résidents de juillet bénéficieront des remises sur le carburant du gouvernement jusqu’au 31 juillet, pour les vacanciers d’août, rien n’est plus sûr. De nouveaux dirigeants pourraient annoncer un nouvel appareil plus ciblé.
Les Juillettistes en profiteront pour suivre les routes françaises jusqu’à leur station de carburants. Ils bénéficieront tous d’une remise de 0,18 centimes accordée par le gouvernement de début avril au 31 juillet, sans exception. Ce petit cadeau du gouvernement leur permettra apparemment de réduire un peu leur facture d’essence dans leur budget vacances.
Les gens en août, ils parcourront des centaines de kilomètres durant l’été, mais ils n’auront peut-être pas cette chance… Paieront-ils le plein prix du litre de carburant ? Personne ne le sait encore. La décision sera prise dans les prochaines semaines et sera mise en attente jusqu’à la nomination du prochain gouvernement.
Mais lundi, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire est revenu à la charge pour s’attaquer au système actuel : « « Le problème de la ristourne à 18 centimes, c’est qu’elle profite à tout le monde, quel que soit votre niveau de revenus. » Avant de préciser qu’il souhaite « une aide plus importante et ciblée » d’ici cet été. « Notre idée est de voter ces mesures vers le mois de juillet« , a-t-il déclaré, sans préciser si le nouveau dispositif entrera en vigueur le 1er août.
Depuis des semaines, les ministères travaillent sur un nouveau système plus durable, moins cher et plus ciblé pour les caisses publiques. Première possibilité ? « Relever encore le barème kilométrique, déjà rehaussé de 10 % depuis février« , a expliqué un des chargés de mission sollicités à qui on a demandé de réfléchir à l’avenir de la remise de 18 centimes.
Des inquiétudes face à ce coup de pouce sur la feuille d’impôt ? Il ne profitera qu’aux Français qui en paient ! Les gros rouleurs qui ne sont pas imposables sont passés entre les mailles du filet…
Revenus, activité professionnelle et kms de déplacement
C’est pourquoi on demande aux agents de trouver rapidement de meilleures solutions. C’est exactement ce que Bruno Le Maire a souligné lundi. « Un dispositif permettant de soutenir de manière plus ciblée les bénéficiaires à partir de critères de revenus mais aussi lié à l’activité professionnelle et au kilométrage parcouru a été imaginé. Si finalement il est retenu, le prochain gouvernement aura une option clé en main », a indiqué l’exécutif.
De nouvelles mesures pourraient alors être décidées dans les semaines à venir pour prendre le relais du coup de pouce à la pompe avant l’échéance du 31 juillet. Et que dire des Aoutiens qui traverseront la France en voiture et ne bénéficieront pas de ce nouveau dispositif ? « Il n’y aura pas de coup de hache, on apportera toujours quelque chose pour aider les chauffeurs », a lancé un cadre, sans assurer que tous les chauffeurs bénéficieront des mêmes avantages en juillet.
« Il y a plusieurs solutions à choisir en fonction du prix du baril »
« Il n’y a pas de situation où tout s’arrête brusquement du jour au lendemain », tente-t-on de rassurer dans l’entourage d’Emmanuel Macron. Le chef de l’État l’a d’ailleurs rappelé à plusieurs reprises : les aides gouvernementales devraient s’étoffer. Mais il n’a pas précisé combien de temps ou dans quelle mesure.
« En fonction du prix du baril, plusieurs solutions s’offrent à vous », poursuit un proche du président de la République. Si le prix du baril reste élevé, le nouveau gouvernement ne prolongera pas le dispositif de quelques semaines ou mois comme il l’est actuellement, a indiqué un haut responsable de Bercy, sans communiquer de prix plancher.
Les vacanciers en août pourraient alors utiliser le coup de pouce de 18 centimes le litre pour faire le plein comme leurs homologues de juillet. « Mais rien n’a encore été décidé », a-t-il dit. Pourtant, mi-mars, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, assurait que cette « mesure d’urgence« , actée par décret et proposée par Jean Castex à Paris n’avait pas vocation à être « durable« .
Dans les zones rurales mal desservies par les transports en commun, comment faire pour se déplacer si ce n’est la voiture ??? Perso, je ne peux aller ni au marché à six kilomètres, ni chez mon dentiste à 12 kilomètres, ni à la banque à 6 kilomètres. ne parlons pas de la poste qui va disparaître probablement de notre commune comme de beaucoup d’autres… Les trois communes les plus proches ne sont pas desservies.
Quand on ne peut pas faire de vélo, soit à cause de l’âge ou de l’état physique, ou sur des routes trop dangereuses non équipées de pistes cyclables, que peut-on faire ?
Pense-t-on aux retraités, aux handicapés qui ne peuvent accéder ou utiliser les transports publics ? ?
Ceux-là ne peuvent utiliser que leur voiture, à condition qu’ils aient la chance d’avoir pu garder leur vieille voiture …
M E R C I de penser à ceux-là, également . . .