Le député LFI, Adrien Quatennens, a été condamné le mardi 13 décembre à 4 mois de prison avec sursis et 2000 euros d’amendes de dommages et intérêts à verser à sa femme Céline Quatennens pour des « violences ».
« Porter plainte en diffamation à la suite des propos calomnieux d’Adrien Quatennens »
Adrien Quatennens avait reconnu avoir mis une gifle à son ex-compagne et l’avoir harcelée par textos. Suite à la condamnation du tribunal de Lille, le député a accordé une première et longue interview au Journal La voix Du Nord, publiée le 13 décembre en fin de journée. Et c’est suite aux propos tenus lors de cette interview que le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin « a décidé de porter plainte en diffamation ».
« Dans la soirée, Le ministre de l’Intérieur a donc fait savoir par son entourage qu’il avait « décidé de porter plainte en diffamation à la suite des propos calomnieux d’Adrien Quatennens » rapportent nos confrères du Parisien.
Au cours de l’interview, Adrien Quatennens a dénoncé une volonté politique de faire fuiter les informations concernant son affaire. Pour mémoire, une fois le dépôt d’une main courante de son ex-compagne révélé dans la presse, le couple avait conjointement signé un communiqué daté du 13 septembre 2022, assurant que Céline avait « exigé que les informations ne se retrouvent pas dans la presse ».
« Plusieurs sources concordantes me disent que cela a été directement orchestré depuis le ministère de l’Intérieur. »
Ainsi le député a affirmé auprès de La Voix du Nord : « C’est évidemment politique. Un député moins visible n’aurait sans doute pas fait l’objet du même traitement. L’occasion était trop belle pour abattre le principal porte-parole et coordinateur de La France Insoumise. Plusieurs sources concordantes me disent que cela a été directement orchestré depuis le ministère de l’Intérieur. Je ne suis pas en mesure de l’affirmer moi-même aujourd’hui. »
Et d’ajouter : « Tout ce qui est à charge contre moi dans la procédure a fait l’objet de fuites. En revanche, quand il s’agit des incohérences de mon ex-compagne, ce n’est pas le cas. Par exemple, quelques jours seulement après avoir porté plainte contre moi pour « harcèlement », elle s’en retourne au commissariat pour déposer une énième main courante pour se plaindre que j’ai quitté le domicile conjugal ! La presse ne s’en est évidemment pas fait l’écho. »