Lors d’une séance de questions au gouvernement, ce mardi 16 janvier, le nouveau premier ministre Gabriel Attal a annoncé faire sa « déclaration de politique générale », le 30 janvier prochain, il y exposera les grandes lignes de son gouvernement.
Le jeune premier ministre se dit « lucide » et compte mettre en places des « mesures fortes »
Ce mardi 16 janvier, Gabriel Attal prenait la parole pour la première fois en tant que premier ministre devant les députés de l’assemblée nationale. Il se dit « lucide » quant à la situation française mais refuse le « fatalisme » et mettra l’emphase sur les français qui « investissent », « innovent », « travaillent », ou « s’engagent dans des associations ». Il promet également « d’appuyer sur l’accélérateur avec des mesures fortes ».
Gabriel Attal évoque alors le 30 janvier prochain, qui sera l’occasion d’aborder les « chantiers à venir » sur lesquels débattre lors de sa « déclaration de politique générale ». Celle-ci avait d’abord été annoncée pour la semaine prochaine, mais il préfère « construire et nourrir » avec les différentes forces politiques en amont, donc la reporter un peu. Il compte ainsi rencontrer avant le 30 janvier : « l’ensemble des groupes politiques représentés au Parlement » et les « forces syndicales » ainsi que « les associations d’élus locaux ».
Gabriel Attal ne se soumettra pas au vote de confiance des députés
Avec la polémique suscitée par les propos de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, le premier ministre est déjà sous le feu de vives critiques des oppositions. Il a fait sa première intervention dans un hémicycle agité.
D’autant qu’il a aussi annoncé ne pas se soumettre au vote de confiance des députés, comme l’avait sa prédécesseur, Élisabeth Borne. Les oppositions dénoncent un manque de démocratie. Il reconnaissait, dans son interview au 20h, sur TF1 : « Il n’ya pas de majorité absolue ».
Ils ne risque pas appeler au vote de confiance, ils ne l’auraient pas, le règne macron continue.