Selon les dires du Parquet de Marseille à l’AFP, celui-ci a ouvert en juillet une information judiciaire suite aux signalements de l’Agence du médicament concernant l’IHU du temps où il était dirigé par le chercheur controversé Didier Raoult, notamment pour des faux en écriture.
«Des informations accablantes»
Cette information judiciaire fait suite à des signalements reçus en octobre 2021 et mai 2022 de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM, NDLR), et non à la demande adressée lundi par les ministres de la Santé et de la Recherche au Parquet de Marseille de se saisir de «délits ou des manquements graves à la réglementation en matière de santé ou de recherche» constatés à l’IHU. La demande des ministres, fondée sur un rapport accablant de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de son homologue pour l’enseignement supérieur et la recherche (IGESR), n’était pas encore parvenue à la procureure de Marseille ce mardi matin, a ajouté le parquet à l’AFP.
Les charges retenues contre Didier Raoult sont graves. Le 4 juillet, le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire pour «faux en écriture», «usage de faux en écriture» et «recherche interventionnelle impliquant une personne humaine non justifiée par sa prise en charge habituelle sans obtention de l’avis du comité de protection des personnes et de l’autorisation de l’ANSM». L’AFP ajoute que l’ANSM avait notamment relevé «de graves manquements à la réglementation des recherches impliquant la personne humaine», lors d’essais cliniques irréguliers.
Didier Raoult reste confiant
Il s’était déjà exprimé sur le sujet expliquant qu’il ne regrettait pas ce qu’il avait fait car les lenteurs administratives rendaient son travail impossible. De plus, comme lors des controverses autour du vaccin contre le Covid et la plainte de l’Ordre contre sa personne, on oublie qu’il s’agit d’un professeur de médecine publié des centaines de fois et un des trois nobélisable français. C’est certainement pourquoi il a précisé dans un tweet mardi 6 septembre ce qui suit: «Je regrette que la mission IGAS/IGAENR ne tienne pas compte de la réponse détaillée sur les plans juridique et scientifique que je leur ai fournie».
Didier Raoult estime que ce rapport «s’est principalement attelé à compiler des commentaires désobligeants contre le directeur de l’IHU-MI». L’ancien directeur de l’IHU déplore «une absence de distance de la mission qui s’apparente ainsi plus à une mission commando qu’à une inspection au service de l’État français.» Sur Cnews, le chercheur marseillais conclut en disant que «c’est un épisode de plus dans le fait que je suis harcelé pour avoir dit ce que tout le monde fait maintenant y compris sur les vaccins», assurant qu’il était «très serein»: «j’ai fait ce que je pensais devoir faire dans un temps où l’État français pensait qu’il était nécessaire d’avoir des instituts spécialisés dans les maladies infectieuses».
il faut surtout juger les incapables qui nous gouvernent et tous ceux qui disent et par derrière font le contraire
Le tord du Professeur Raoult est de ne pas avoir attendu la permission des politiques et des auto proclamés pontes de la médecine pour tenter quelque chose contre le Cov19.
Il aurait du selon eux attendre et compter les morts pour ne pas faire d’ombre aux clowns qui nous gouvernent et aux labos. La justice va être une fois de plus aux ordres de Macron.
Ah encore un complotiste ! Panoramix de Marseille avait qualifié la covid 19 de » grippette « . Ensuite, prenant conscience de son erreur, son égo démesuré ne lui a pas permis de reconnaître publiquement celle-ci. Il a fait de grossières erreurs en partie à cause de sa personnalité. Trop imbu de soi le druide !
Et vous, c’est pour quand le premier passage devant la « justice » pour propagandisme volontaire, avéré et multi récidiviste ?