« Durcir les règles de l’assurance chômage » : Macron va encore serrer la vis

Mercredi 17 janvier, à l’occasion de son allocution au Forum de Davos, Emmanuel Macron a redit sa volonté de durcir les règles d’assurance-chômage. Déjà modifiées par deux fois sous sa présidence, il dit aussi vouloir « beaucoup plus de simplicité sur les embauches ». 

Le chef d’état annonce le temps « 2 de l’accélération de l’attractivité de l’innovation en France »

C’est une nouvelle déclaration qui risque de susciter la colère des syndicats. Emmanuel Macron remet sur la table le sujet de l’assurance-chômage, dont il veut, une nouvelle fois, durcir les règles. Il garde en tête l’objectif de son quinquennat : le plein-emploi, soit d’ici à 2027, arriver à 5 % maximum de chômage. 

Et pour se faire, à Davos, il déclare : « Nous allons ouvrir un temps 2 de l’accélération de l’attractivité de l’innovation en France ». Emmanuel Macron n’a pas peur des mots et utilise frontalement les termes de « durcissement des règles », et affirmant qu’il compte l’allier à « beaucoup plus de simplicité sur les embauches et l’organisation, et en favorisant tout ce qu’on peut transférer au niveau de l’entreprise dans les négociations ». 

Emmanuel Macron inscrit cette nouvelle étape dans la continuité des premières réformes de 2017

Il avait déjà commencé à évoquer ses ambitions lors de la conférence de presse de l’Élysée, mardi 16 janvier. Les inscrivant dans la continuité des réformes de 2017, 2019 puis 2022, à Devos, le chef d’État persiste et signe : les règles seront « plus sévères quand des offres d’emploi sont refusées ». 

Ce qu’il entend composer avec « un meilleur accompagnement de nos chômeurs par la formation, mais aussi l’accompagnement à l’emploi sur des choses très concrètes comme le logement ou les transports« .