Mardi 21 février, alors que le président Emmanuel Macron déambulait dans les allées du marché de Rungis, le président du syndicat CFDT, Laurent Berger était l’invité de RFI au micro de Frédéric Rivière.
« Le 7 Mars, il est question de monter d’un cran »
À l’horizon, encore de nombreux mouvements sociaux contre la réforme des retraites, devraient secouer la France dans les semaines à venir. Interrogé sur la prochaine mobilisation prévue, Laurent Berger déclarait : « Cette Réforme des Retraites est injuste, brutale, déconnectée des réalités du travail et largement rejetée. Le 7 Mars, il est question de monter d’un cran. C’est de la responsabilité du gouvernement d’écouter.»
Et d’ajouter : « Les secteurs professionnels nous disent qu’ils ne veulent plus de grève par procuration. C’est d’autres formes d’action qui pourraient être prises pour illustrer la France à l’arrêt et la contestation massive de cette réforme des retraites. »
« Aujourd’hui, c’est une forme de mépris que ressent le monde du travail »
Le président du syndicat s’est montré déterminé sur les débouchés de ce mouvement prévu le 7 mars prochain : « Le scénario optimiste, c’est que le gouvernement comprenne que cette réforme est partie dans le mauvais sens, qu’il revienne sur l’âge légal de départ. »
Il a également tenu à répondre à quelques remarques vis à vis de la position du syndicat, qui fait partie des leaders du mouvement : « On a entendu cette petite musique selon laquelle la CFDT n’était plus comme avant. La CFDT n’a pas changé et elle était pour un régime universel du système des retraites et ce n’est pas la CFDT qui a changé son fusil d’épaule. Aujourd’hui, c’est une forme de mépris que ressent le monde du travail »