Volodomyr Zelensky, président de l'Ukraine ©Wikimedia Commons,
Une récente révélation provenant des services de sécurité ukrainiens met en lumière une nouvelle affaire de détournement de fonds impliquant des hauts responsables du ministère de la Défense, les faits se seraient déroulés en août 2022.
40 millions de dollars, une commande de 100 000 obus de mortier
Le SBU – Service de sécurité de l’Ukraine, agence de renseignement et de sécurité ukrainien, a mis au jour une malversation de la part de responsables militaires et de cadres d’entreprises ukrainiens qui ont détourné la somme de 40 millions de dollars. Cette opération se serait déroulée en août 2022, six mois après l’invasion russe du pays, lors d’une transaction liée à l’achat d’équipements militaires.
La fraude en question concerne l’acquisition à l’étranger, de 100 000 obus de mortier qui, selon les révélations du SBU dans un communiqué diffusé dimanche 28 janvier, n’ont jamais été livrés. Selon cette source, les fonds détournés proviennent de responsables du ministère de la Défense et de la société Lviv Arsenal, cette dernière ayant été mandatée pour effectuer l’achat, avec la complicité d’une entreprise étrangère.
Un homme arrêté, des hauts responsables du ministère de la Défense reçoivent un « avis de suspicion »
Un individu en détention est désigné comme suspect dans cette affaire. Il a été appréhendé « lors d’une tentative de quitter l’Ukraine », comme l’a divulgué le SBU. Le parquet général a fourni des détails supplémentaires en indiquant qu’un « haut responsable du ministère de la Défense et son prédécesseur, le dirigeant et le responsable commercial d’une société ukrainienne, ainsi que le représentant d’une société étrangère, se sont vu notifier un ‘avis de suspicion‘ ».
L’enquête, menée en étroite collaboration avec le ministère de la Défense, témoigne des efforts concertés du SBU et du parquet pour démêler les tenants et aboutissants de cette affaire de malversation financière d’envergure.
« Le parquet général a fourni des détails supplémentaires en indiquant qu’un « haut responsable du ministère de la Défense et son prédécesseur, le dirigeant et le responsable commercial d’une société ukrainienne, ainsi que le représentant d’une société étrangère, se sont vu notifier un ‘avis de suspicion’ » ». Tout va pour le mieux si le Parquet Général leur a notifié « un avis de suspicion ». Affaire à classer, comme les précédentes. Surtout que la France (pays riche de l’Europe), fasse un petit don pour boucher le petit trou occasionné par cette affaire.